Les deux Skerry : l’Yser et Pirate du Rhône au rassemblement les voiles d’en haut en juillet .
Un joli rassemblement voile-aviron organisé par l’association Rivages de Méditerranée sur le lac de Serre Ponçon sur la partie Ubaye à Saint Vincent les Forts.
« Rivages de Méditerrannée organise depuis 2003 » Voiles d’en haut », le rassemblement de voiles traditionnelles de Serre-Ponçon, entre lac et montagnes ! Historiquement, des liens existent entre les vallées de l’Ubaye et de la Durance et la construction navale ; en effet les arsenaux royaux utilisaient les mélèzes, épicéas et sapins des forêts du Boscodon et de St Vincent les Forts. Les grumes étaient descendues par des bœufs et des chevaux puis assemblés en radeaux et acheminés par les radeliers jusqu’à Arles par l’Ubaye, la Durance et le Rhône« .
Une occasion de retrouver ce magnifique plan d’eau que j’ai bien connu autrefois du côté de Savines le lac avec le Fireball…
Un camping comme on les aime ! Le bateau au pied de la tente !
Tempête de ciel bleu, chaleur agréable, un chouette camping avec l’accès direct au lac, bref tout était réuni pour retrouver des copains et nouer de nouvelles amitiés. Petite brise et thermique léger l’occasion de navigations paisibles dans un cadre somptueux.
Je me rends compte que dans l’énumération de mes différents bateaux que j’en ai oublié un ! Un très joli dériveur que je n’ai pas gardé longtemps. Dommage c’était peut-être l’occasion de passer déjà au voile-aviron en bois …
Mon beau père possédait un Vaurien, en bon état. Il l’avait délaissé pour acheter un Corsaire qu’il amarrait dans notre Marina de Port Camargue pendant que nous étions à parcourir le monde puis ensuite pour se lancer dans la construction d’une unité plus grande un Primo, dériveur lesté de 7 m et quelques.
J’avais récupéré ce dériveur et je lui avait donné un petit coup de propre avec une jolie peinture bleue et un taud tout neuf !
et la facture du taud qui nous donne une indication sur la date .Le Vaurien Mary-Ann au Grand Large à Lyon.
Quelques navigations sur le plan d’eau Grand Large à Lyon et puis je l’ai vendu… (j’ai toujours une copie de l’acte de vente : 2 500 F !). Surement en raison d’un nouveau départ pour une nouvelle mission à l’étranger .
Dans mes archives numériques je retrouve un petit film où l’on voit les deux bateaux ! C’était un été, sur le lac du barrage de Villerest près de Roanne. Mes beaux-parents possédaient une propriété à cet endroit qui avait été autrefois les gorges de la Loire avant la construction du barrage qui fait noyé une partie des terres agricoles de mon beau-père.
Ce n’est que quelques années plus tard que je récupérerai le Vaurien.
Sur le lac de Villerest mon Fireball et le Vaurien du beau-père…
Concernant la grand-voile, le dispositif précédent de bêleur associé à la prise de ris automatique présentait à mon goût l’inconvénient de multiplier poulies, renvoi, cordage et autres sources de méli-mélo susceptibles de coinçures sac de nouilles et autres joyeusetés agaçantes. (voir article précédent ici)
Sur mon bateau je suis un ardent défenseur du « clic ». C’est à dire que chaque fois que cela est possible, je remplace les noeuds, les manilles et autres dispositifs de fixation par un mousqueton.
Donc voici les innovations foireuses que je soumets à vos réflexions :
Tout d’abord le « bandage herniaire vit de mulet », ici vu du côté mât. L’encornet que l’on distingue derrière, le long de la bôme ne sert plus à rien pour le positionnement de celle-ci par rapport au mât et supporte le taquet de la bosse de ris automatique.Bandage herniaire vit de mulet côté bôme avec son double clic de fixation rapide.Ensuite le « hâle-bas, cunningham, bêleur » : avec un point de tire situé en avant du mat il règle : l’avancée de la bôme par rapport au mât (bêleur) et le creux de la voile (hâle bas et cunnigham).
Note : Tout cet accastillage de pointe est réalisé en ayant recours à diverses ressources issues de plusieurs caisses de « ça peut servir ». Il est évident que la mise en production dans la future usine actuellement en construction en Corée de l’Ouest fera appel à des matériaux composites de qualité supérieure (en lien avec la NASA et la fabrique d’accordéons de Tulle en Corrèze).
La « saga » de mes anciens bateau n’est pas tout à fait achevée, d’autant que je m’aperçois que j’en ai oublié un. J’aurai l’occasion d’y revenir mais, en attendant voyons le présent où en étant plus précis, le passé proche.
Nous avons participé avec Pirate du Rhône à trois rassemblements de voile aviron qui auront ainsi marqué ainsi cette première partie de l’année 2024.
Tout d’abord, le rendez vous de Terre et Der sur un plan d’eau que nous connaissons bien : le lac du Der en Champagne.
A l’origine, deux manifestations convoquaient les voiles-avirons sur ce lac du centre de la France. En premier lieu le « RAM », rassemblement Arwen Marine à la fin du printemps sur un plan d’eau bien empli des pluies de l’hiver. « Terre et Der » à l’automne, organisé par l’AS Seil sur un plan d’eau en partie vidé qui offre la particularité de pouvoir observer de nombreux oiseaux migrateurs, des grues en particulier. Emmanuel Conrath le génial constructeur de bon nombre de nos petits bateaux ayant émigré en Bretagne, le RAM du Der a fusionné avec Terre et Der pour une seule et même édition à la fin du printemps.
Vue « traditionnelle » : nous évoluons au lieu des arbres immergés ! Tiens c’est Bernard et son doryplume !
Si le dernier Terre et Der d’automne s’était déroulé sous une soleil presque estival, ce ne fut pas le cas de cette nouvelle édition 2024 ! Pluie, vent et fraicheur étaient au rendez-vous !
Malgré des conditions météos maussades, l’amitié, le plaisir de se retrouver et des éclaircies nous ont permis de vivre malgré tout une superbe édition grâce au travail de nos amis de l’AS Seil !
Quelques semaines plus tard, nous nous étions dit : « cette fois fois, c’est bon, l’été est en approche, nous allons enfin profiter du soleil ! A l’initiative de Francis, nous étions quelques uns à nous retrouver sur le lac de Saint Point sur le Doubs.
Et paf… rebelote ! Pluie et vent de nouveau ! Pô grave, de nouveau les copains, la joie du camping sous les averses… Et quand même au moins un jour de temps clément !
Et puis la possibilité de délaisser un moment nos bateaux pour des escapades dans les montagnes environnantes (voir les photos dans le lien ci dessous.)
Comment ? Encore le Doryplume de Bernard dans un temps de demoiselles à St Point… le jour où il a fait beau !
Enfin l’été est là et le temps est venu de mettre le cap sur Festivoiles sur le lac de Pareloup dans l’Aveyron !
Nickel ! au début soleil et petit temps ! Parfait pour initier mes deux petits fils venus du Nouveau Monde aux joies de la voile et du camping !
Disons le tout de suite, Festivoiles, on y vient pour naviguer, mais ce n’est pas l’essentiel ! D’abord, il y a toutes les copines et les copains mais surtout : le repas Aveyronais !!!
Ah ! mes amis échoués sur des plages vaseuses de Bretagne à gloutir vos tristes sardines à l’huile… songez une minute au melon et son jambon de pays, à la saucisse aligot, à la petite glace au lait de brebis, au pinard, à la gnole et au coucher de soleil sur le lac…
Il file l’aligot !
Prochaines étapes le lac de Garabit sur la Truyère pour le 15 août et en septembre « la Misaine Bleue » sur la Rance avec les amis de l’AS Seil !