A vendre !

Finalement je n’ai plus l’utilité du Yakkair, donc si ça peut intéresser quelqu’un je le laisse à 50 Euros , c’est à dire :

– le kayak

– la quille HP

– siège et cale pied

– plancher rigide + dessus de l’ancien plancher

– sac à dos

pas de pompe, pas de pagaie

Le plancher des vaches… ou presque

Après avoir galéré pendant plus de 10 jours à tenter vainement de colmater les fuites du plancher haute pression de mon Yakkair one, j’ai pris un gros coup au moral quand toute la bande s’est décollée d’un coup…

Surement que je n’utilisais pas la bonne colle mais, je n’avais pas envie de recommencer fusse avec une colle bi composante. Donc, je me suis souvenu d’un post de Romarin sur le forum Kayak

Ni une ni deux, je fonce à Bricomachin et j’achète trois plaques de polystyrène extrudé (une plaque de trop…)

Et hop ! de retour à casa : décalque du plancher, découpe à la scie sauteuse et premier essai brut de décoffrage. Résultat : mon vieux Yakkair reprend vie !

Bon je vais fignoler, poncer les bords, peut être doubler et poser des fixations pour le siège. En tous les cas, une bonne solution pour réparer ces bateaux dont les planchers de rechange sont désormais introuvables.

décalque du plancher
découpe à la scie sauteuse
premier panneau
le nouveau plancher, brut, les angles ne sont pas poncés (arrondis)
le plancher « brut » en place : bingo ça fonctionne !

A propos de photos

A l’occasion de notre dernière sortie au lac de Pareloup pour Festivoiles, toutes mes photos prises en navigation n’ont pas été enregistrées, problème d’écriture sur la carte SD. J’avais embarqué mon Galaxy avec son mini caisson étanche qui devait en principe m’assurer de belles prises de vues et vidéo. Bernique…

J’utilisais autrefois mon appareil Optio qui en son temps était au top … mais les standards ont évolué, raison pour laquelle j’avais privilégié le smartphone.

Du coup j’ai pris le coup de sang et investi dans un nouveau compact étanche : l’Olympus TG6. A voir ce que cela va donner…

Je prends la précaution de bien arrimer l’appareil à mon gilet de sauvetage.

J’ai encore le souvenir du premier appareil étanche. J’avais eu du mal à le dégotter sur eBay mais c’était celui que je voulais et j’étais très content. Nous étions sur le lac de Cazaux avec notre Blue Djinn où nous accompagnions un de nos fils qui régatait en 420. C’était une épreuve importante, sur plusieurs jours et nous logions dans le bateau. J’étais assis sur le plat bord dans le cockpit, suivant de loin la course. Je me souviens encore du bruit : toc sur le banc et plouf dans le lac. L’appareil était tombé de ma poche, directement à la baille ! De rage, je m’étais rué à l’intérieur, saisi l’adaptateur de recharge secteur et je l’avais balancé dans le lac en disant : au moins les poissons auront tout ce qu’il faut pour faire de bons clichés. J’avoue ce n’était pas très fin. Enfin sachez que si le cœur vous en dit et si vous êtes plongeur, vous aurez peut être la chance de trouver un APN étanche ayant très peu servi au fond du lac de Cazaux…

La régate vue de loin, l’image est mauvaise, prise avec un téléphone.
Le taud de soleil (et de pluie…) du Blue Djinn est désormais découpé en coussins pour le Skerry !

Festivoiles 2023

Bon alors on va parler du plus petit des grands rassemblements de voiles-avirons : Festivolies.
Bien sûr les vrais marins qui aiment se faire chier avec la marée, la vase, les courants, les glapissements de biniou préféreront l’océan, l’ouest, la Bretagne et les chapeaux ronds. Faut dire que ça vaut le coup ! Le golfe du Morbihan, une merveille du monde, les abers, les îles tout ça c’est pas de la gnognote… Oui, mais bon quand on habite dans le sud, la Bretagne c’est loin…
Alors l’Aveyron.
Quoi l’Aveyron ? Tu veux dire l’aviron qui nous mène, mène, l’aviron qui nous mène en rond ?
Meuh non ! L’AVEYRON ! Le lac de Pareloup, planqué quelque part dans un coin de France, au milieu des collines, en dehors de l’autoroute. Si tu descends vers le sud sur l’A 75, à un moment faudra mettre le clignotant à droite et t’enfoncer dans le haut pays.


Bon bref, Pareloup, le lac.

Un camping génial qui fleure bon l’odeur de club, tu sais celui que tu as fréquenté dans ta jeunesse, des monos, un zozo, des catas des Optimists des dériveurs, un local avec des grosses gamelles pour faire la tambouille les grands jours.
Un camping normal aussi avec des emplacements ombragés, des sanitaires mieux qu’à la maison, bref la convivialité et le confort.
Et puis Festivoiles.

Un couple, Elodie et Vincent, est aux commandes. Bon ces deux là s’ils n’existaient pas il faudrait les inventer ! OK, d’accord, ils ne sont pas seuls, le club, les monos, les campeurs…
Questions participants, on retrouve des bateaux connus, on fait connaissance avec d’autres, des petits des plus gros mais tous de fichus beaux barlus ! Des voiles avirons…Et puis surtout les équipages !
Alors s’en suivent comme à Woodstock, trois jours de bonheur de voile et d’amour…
Du vent, oui, limite brafougne avec des bascules de folies. On s’en fout, l’essentiel c’est de tous se retrouver pour le pique-nique sur une plage dans un bras éloigné du camping, là-bas, très loin au fin fond du lac. Au bout du monde !

Deux Skerry à Pareloup : Naïma et Pirate du Rhône – crédit photo D’Jack


Pas de pertes, tout le monde est là pour le taboulé d’Elodie et le cubi de rosé (qui fait pas le malin).

Bref, pour qui possède un petit bateau avec des voiles et des avirons, Festivoiles demeure la bonne case à cocher pour passer un chouette moment avec des copains dans un cadre idéal au cœur du bel été aveyronnais.