Il était un petit Marcel…

… qui n’avait ja ja jamais navigué …

– Oullah !!! Mais qu’est ce que tu me chantes ! Mais c’est tout le contraire… Le P’tit Marcel y fait rien que naviguer !!!

– Ah bon ???

– Ben oui mon gars, enfin quoi, t’étais pas à St Victor pour l’Ascension ???

– … euh ben non… Pourquoi ?

– Pourquoi, pourquoi… mais tête de noeud, tu l’aurais vu fendre les flots le P’tit Marcel !!!

Ah ça il faut dire qu’il y avait du beau linge sur le plan d’eau  ! Toute la fine fleur des bras cassés de la bidouille des voileux kayakeux  qui s’était donné rendez vous sur la retenue de Grangent à côté de Sainté.

– Ah mince j’ai raté ça !

– Oui Môssieur et il y avait même des huiles… Le boss des gonflants en personne !

– Pas possible… Tu veux parler d’Andy ??

– « Monsieur Andy » tête de noeud, soye poli ou j’te claque le beignet.

 

– … ben mince alors mais pourquoi tu critiques ma chanson ?

– Mais biscotte le P’tit Marcel il a fait rien que naviguer tout le temps !!!

– Nan ???

– Et ouais mon gars, mais faut dire que son vaillant capitaine, le Glaude, il a de qui tenir, son papa spirituel c’est Tonton Marcel, un sacré vieux briscard qui te transforme en deux coup de cuillère à pot n’importe quelle épave de canoé en trimaran au long cours. Un sacré scieur de long de flotteurs de planche à voile… Ah sont pas fières les Dufour du dernier millénaire : vite fait bien fait, les voilà transformées en flotteurs de multicoque des familles…

Alors le Glaude, il est insatiable…  et vas y que je te visse, que je te coupe, que  je te couds, que je te perce…. Et la nave va !

 

– Tiens au cas où t’aurais besoin d’accastillage demande au Glaude : il t’indiquera le meilleur schipchandler de Roche La Molière : « Intermarché » que ça s’appelle, tu es sûr d’y trouver les meilleures bômes télescopiques au rayon manches à balai…

– Ah ça oui Le P’tit Marcel c’est un fichu sacré bon barlu, et pas feignant avec ça ! Il fallait le voir naviguer dans les gorges de la Loire entre les châteaux à se tirer la bourre avec les autres kayaks et canoës à voile…

– Et dire que j’ai raté ça …

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nb : toute ressemblance avec des personnages existants ou ayant existé ne serait pas mais alors vraiment pas, fortuite.


Vous z’en avez pas marre…

… d’acheter tous les mois de belles revues nautiques en papier glacé remplies de beaux gros bateaux que vous n’aurez pas les moyens d’acheter et encore moins de caser dans un port (je sais j’en ai plein mon garage de ces revues !

Arrêtez de gamberger sur des plans foireux que vous ne réaliserez jamais mais pour le prix de quelques abonnements, bricolez vous un vrai bateau pour vraiment naviguer !!!

Soyez un peu démerdards, chiner, dénicher tout ce qu’il faut pour fabriquer un véritable petit voilier.

Tonton Marcel nous montre comment avec peu de moyen, de l’huile de coude et beaucoup d’imagination on peut véritablement larguer les amarres !

Et dernière chose : n’allez pas faire les marioles : inutile de traverser l’Atlantique ou d’entreprendre des navigations dangereuses hors des limites raisonnables ou par des vents trop forts .

Sur un petit bateau on navigue avec un gilet, on embarque le matériel de sécurité obligatoire on ne sort qu’avec « le temps du bateau » et vous verrez comme le bonheur sur l’eau est accessible !

et maintenant régalez vous et puisez l’inspiration avec les cahiers que tonton Marcel  met généreusement à notre disposition (ah le brave gars que notre Marcel, non vraiment j’en ai la larme à l’œil non de d’là…)

Les bidouilles de Tonton Marcel

Marcel, toujours aussi altruiste (*), nous fait profiter de ses dernières « bidouilles » :

« Je continue à « bidouiller » des améliorations tous azimuts. Ayant réglé les problèmes d’insubmersibilité, de stabilité et d’allure » au près » grâce aux « flotteurs dérives »

Je me concentre sur les voiles, mes remorques routière et de mise à l’eau.

J’avais récupéré des voiles qui se montent sur des mâts courbes et je ne savais comment m’en servir.

Grâce à une photo envoyée par un copain (il s’agit d’une photo du commandant Hasler rescapé d’un commando Britanique qui avait fait sauter des bateaux nazis dans le port de Bordeaux et qui a organisé la première « transat »), j’ai eu une bonne idée.

Au lieu d’enfiler la voile sur le mât comme avec une longue board sur un mât droit, le mât est « la corde » par rapport à la tranche d’attaque de la voile « l’arc ». Sur le parcourt du mât j’ai fixé sur la toile des colliers de corde grace à des gros « oeillets » en plastique qui n’attaquent pas la voile. A l’horizontal , j’ai laissé les raidisseurs d’origine (d’ou l’aspect voile de jonque). Cela m’a donné d’excellents résultats avec un très faible vent, reste à faire le test avec un vent plus fort ce que je compte faire jeudi ».

Et voilà ! Admirez le travail Messieurs Dames ! Merci Marcel

N’oublions pas que des voiles comme ça, on en trouve facilement pour une bouchée de pain. A certes, on est loin des machines rutilantes de la route du Rhum mais je ne critique pas, les deux sortes de navires me font rêver !

(*) de Schubert

Marcel t’es trop fort !!!

S’il fallait trouver dans la tribu des petits voileux qui kayakent  à tour de bras (du verbe du premier groupe kayaker, je kayake, tu kayakes …) un maitre à penser, que dis-je, un gourou, un exemple pour la jeunesse et un espoir pour le troisième âge, un nom, un seul viendrait à l’esprit : Marcel !

Non sans blague, t’es trop fort Marcel !

C’est le seul homme que je connaisse qui soit capable de vous transformer un bête kayak à deux balles en trois mâts fin comme un oiseau hisse et haut !

Et attention Messieurs Dames, rien qu’avec du matos de récup mais du premier choix ! Toutes les voiles de planche de la belle époque retrouvent avec Marcel une deuxième vie hauturière.

Les ceusses qui sont pas fiers par contre, ce sont les canisses qui bordent les roubines dans tout le sud de la France, biscotte Marcel vous transforme tout ça en espars de compétition, en bômes, pics, artimons (et merveilles) de toutes sortes.

Il est trop génial notre Marcel et n’allez pas croire que c’est un taciturne, non c’est un joyeux camarade, toujours prêt à rendre service, à partager son savoir et à faire découvrir aux copains ses petits coins de paradis…

Ses bateaux sont des merveilles du genre avec  tout ce qu’on aime dans l’Os à voile : le bricolage, l’inventivité, la fonctionnalité … la performance !! Si si , ils marchent du feu de Dieu les bateaux de Marcel !

Tout ça carbure à l’amitié et à  la générosité et le tout sans, mais alors sans, prise de tête !

Aller on t’embrasse Marcel ! T’es vraiment trop fort !

Allez donc voir les vidéos de Marcel , tenez en voilà justement une, une petite merveille du genre !