Il y a une chose qui m’énerve un peu c’est de devoir trimbaler de l’eau douce alors qu’il y en a plein sous le kayak ! On pourra rétorquer que navigant sur la Loire la civilisation est proche et que l’on peut ravitailler facilement chez l’autochtone ! N’empêche qu’un filtre de style Kadadyn me fait envie !
Bon pour une rando de quelques jours c’est surement un peu excessif ! Mais bon, pour l’instant j’ai juste le nez collé à la vitrine !
En fait cela me rappelle mes années en Afrique de l’Est. L’eau bien sur n’était pas potable, le cuistot faisait d’abord bouillir la flotte puis celle ci passait dans un filtre à bougies, une grosse marmite émaillée. Ça mettait des plombes à passer mais au bout du compte on avait une eau potable…
Arithmétique : l’équation de base 1 kayak + 1 voile + 1 vélo + 1 remorque donne des résultats intéressants sachant que l’eau ça mouille mais que le vent propulse réduisez l’équation pour obtenir un résultat intéressant…
En attendant la fonte des glaces et le retour des beaux jours on fignole quelques réglages et aménagements pour le Nomad.
A commencer par la confection d’un palonnier pour le gouvernail fourni par mon armateur !
Le gouvernail…
Le gouvernail… cela m’a fait un peu drôle de percer le gonflable pour fixer le fémelot…
Et voici le palonnier … encore quelques finitions… peut être une réduction pour alléger un peu… à voir…
Le palonnier
Le Nomad équipé de son gouvernail
Et pendant que j’y étais une petite modif soufflée par Andy pour la rallonge de gonflage des deux bladders : adoption de deux petits coudes pour faciliter l’accès aux valves.
Le canoë à propulsion solaire de Christian De Gélis me plonge dans un abyme de réflexions. Un bateau mu par la seule énergie du soleil, silencieux, rapide performant, au fond n’est ce pas là le stade ultime de la navigation à voile ? Si tant est que le vent n’est que la résultante de l’action du soleil sur les couches de l’atmosphère, pourquoi ne pas capter l’energie à sa source ???
Les premières remarques fusent : ah mais dis donc quel bazar ! C’est bien encombrant tous ces panneaux photovoltaïques ! Objection vite balayée : mais dites donc et les mâts, les bômes; les voiles, les haubans, les écoutes, les dérives ce n’est pas encombrant peut être ???
On est d’accord, si l’on veut la simplicité rien ne vaut une bonne pagaie si tant est que l’on veuille imposer sa direction à l’embarcation parce que sinon il reste encore la dérive au gré des courants…
Le bateau de Christian fonctionne, pas seulement comme ici pour faire des ronds dans l’eau, Christian a descendu des fleuves : le Douro au Portugal, Le Pô en Italie et le Danube. Il s’apprête à partir en Pologne et bien sûr n’oublions pas la Loire ! Donc ça marche où plutôt ça navigue ! Le concept est validé.
Des bateaux solaires il en existe d’autres, des gros : Planetsolar achève un tour du monde et des plus petits …
Certains vont même jusqu’à affirmer que le « pétronautisme » est mort et que les bateaux à moteur actuels sont les bateaux à vapeur des années 50… Oui bon, peut être, mais encore une fois pour moi le bateau à propulsion solaire représente plutôt le dernier avatar de la navigation à voile !
Le problème de ce genre de propulsion c’est qu’il faut bien un moteur quand même ! Or je ne sais pas pourquoi, je n’ai jamais en confiance dans un moteur sur un bateau, y compris avec des engins neufs !
Alors pour rester dans le domaine du kayak, j’opterais actuellement plutôt pour un système mixte : pagaie bien évidemment, voile et propulsion électrique d’appoint.
Le problème du solaire surtout si l’on cherche l’autonomie maximum c’est la surface des panneaux photovoltaïques, il est vrai que dans ce secteur la technologie évolue et que la superficie tend à se réduire mais si l’on reste dans l’idée de la propulsion d’appoint, pourquoi pas une petite batterie au lithium et un panneau solaire souple que l’on peut rouler : par exemple? La recharge ne s’opérerait pas en navigation mais au repos … et au soleil !
Le problème c’est que tout ce matériel représente un investissement important.. ce qui signifie que la voile et et la pagaie conservent encore un avenir certain du moins pour ce qui me concerne !
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Tales from Topographic Oceans est le 7e album du groupe britannique Yes. D’une durée de plus de 81 minutes, cette œuvre comprend quatre pièces réparties sur deux disques. Il est considéré comme étant l’album du groupe le plus difficile d’accès, à cause principalement de la durée des pièces ainsi que de leur complexité…