Sur le Rhône, au milieu de vols de hérons…
Archives de catégorie : Navigations au long cours
Petite balade sur le Rhône
Avec le Nomad à la voile et au moteur… Depuis le barrage de Vaugris jusqu’à l’île du Beurre.
Superbe voyage et en famille en plus !
Ah ces vikings !!!
Sur le fleuve en automne.
Un petit bout de fleuve par une belle journée d’automne.
Cela commence par une cale encore embrumée, les petits bateaux que l’on prépare et une navigation paisible qui débute en souquant sur les avirons.
Le courant est paresseux mais il nous porte vers le sud.
Les rives défilent en douceur derrière le rideau des arbres on entend parfois le grondement d’un train qui remonte la vallée.
Au premier coude, la gloriette du château d’Ampuis émerge dans la verdure.
L’automne commence à peine à roussir feuillages d’automne de l‘île du Beurre qui se reflètent dans le fleuve.
Derrière les arbres une lône, un bras de la rivière, serpente dans la forêt refuge de nombreuses espèces sauvages.
Encore quelques coups de pelle et c’est l’escale au port des Roches… Pause casse croûte !
Et comme le vent se lève et qu’il souffle du sud, le retour s’effectue à la voile au portant, pour un retour tranquille vers le point de départ.
Navigation sur la lagune de Venise
Nous avions déjà navigué avec le Klepper sur la lagune. Une première fois pour la Vogalonga (42 km à la pagaie !), une deuxième fois pour aller explorer les îles, à la voile cette fois.
Comme les deux autres fois, nous retournons au camping de Fusina qui dispose d’une cale de mise à l’eau dans le petit port contigu au camp.
Disons le tout de suite, la navigation dans la lagune est plus compliquée avec un canot voile aviron qu’avec un kayak… Enfin surtout pour ce qui est de la voile.
Déjà sortir du port aux avirons n’est pas évident en raison de l’étroitesse des passes, du peu d’espace entre les poteaux et du nombre de bateaux : l’envergure des avirons ne facilite pas la tâche. Ensuite attention en sortant du port car il faut couper le chenal des gros navires qui remontent jusqu’au port de Mestre…
Dans la lagune, des canaux sont tracés, repérés par de gros poteaux. Ceux-ci sont empruntés par les vaporetti et les différents bateaux de plaisance à moteur.
Il est très hasardeux de s’aventurer « au milieu » en raison du tirant d’eau qui peut se réduire au minimum.
Nous en avons fait l’expérience : sortis du port nous avons emprunté le canal de Fusina qui rejoint la Giudecca. Le vent était établi, force 2, peinard …
Au niveau de l’île et du monastère de San Giorgio in Alga, le vent est tombé. Nous étions donc aux avirons autour du monastère en attendant la bascule du vent qui tardait à venir. En dehors du chenal donc. Et soudain crac, le bateau s’est immobilisé d’un coup, la dérive ayant heurté un haut fond.
Moralité : à l’allure à laquelle nous étions pas de gros souci mais si nous avions été à bonne vitesse, à la voile, le risque de casse était très grand; au mieux une dérive cassée, au pire le puits arraché… Ce qui renforce l’idée de disposer sur le Skerry d’une dérive pivotante.
Conclusion : plutôt réserver la navigation à la voile dans les canaux… mais pas évident suivant le vent. Tirer des bords peut s’avérer assez vite compliqué compte tenu de l’étroitesse du chenal et du trafic. Reste donc les avirons mais les distances sont assez grandes.
Bon un canot voile aviron est fait pour progresser aux avirons mais ce n’est pas encore franchement ma tasse de thé !
Je parle uniquement de navigation en lagune car côté Venise, il vaut mieux oublier ou alors attendre la Vogalonga. Déjà le canal de la Giudecca (entre l’île de la Guidecca et Venise proprement dite) est une horreur en raison du clapot croisé infernal causé par la multitude de bateaux qui circulent à fond la caisse dans tous les sens.
Quand à l’idée de pénétrer dans les canaux avec l’envergure des rames… même pas en rêve !
Côté météo, en régime anticyclonique, thermique le matin qui souffle vers la mer, pétole à midi, bascule et thermique dans l’autre sens l’après midi. Le vent peut être assez soutenu.
Attention aux orages qui peuvent être costauds.
Et sinon nous avions cette carte :
et en bonus quelques photos rock’n roll de Venise