Concept… le kayak hybride !

Finalement améliorations après améliorations, modifications après modifications j’en suis arrivé à un résultat : le Klepper est devenu un bateau hybride fonctionnant à la voile, à la pagaie ou au moteur.

Et les trois en même temps s’il le faut !

Safran moteur : il manquait le dispositif de relevage : c’est chose faite !

Les avantages de ce bateau sont nombreux : même s’il demeure un petit bateau, une coquille de noix, il est très sécurisant : les outriggers lui assure une bonne stabilité : difficile de le mettre sur le toit ! En cas de crevaison de la peau les bladders lui assure une flottabilité. Si le temps est mauvais, je dispose également de deux jupes : une à un trou central si je navigue en solitaire ou deux trous pour le biplace.

Pagaie en carbone achetées après la Vogalonga de 2007 – Voile ferlée, foc sur emmagasineur – commande du moteur sur le bidon

Le chariot trouve sa place sur le pontage arrière en navigation (pas celui qu’on voit sur la photo ! ).

Pas de logistique importante puisque tout se démonte et trouve sa place dans ma petite Yaris…

Si je fais le bilan c’est le bateau avec lequel j’ai le plus navigué !

Sur la mer : Méditerranée, mer Noire, mer Egée, Atlantique, Pertuis Rochelais, Fier d’Ars… En rivières, lacs et fleuves : Kızılırmak (en Cappadoce), la Loire, le Rhône, le Cher : avec un passage à la voile sous les arches du château de Chenonceau. Et puis la lagune de Venise et Venise même lors d’une Vogalonga. Les lacs turcs d’Anatolie… Tout ceci a été raconté en son temps dans le blog du Kayak pliant …

Voilà après un long weekend de bricolage le prochain sera destiné à des essais sur le Rhône et puis si tout va bien une nouvelle virée sur la lagune de Venise à la fin du mois !

Safran moteur pour le Klepper

Le premier système que j’avais bricolé pour adapter le moteur Torqeedo sur le Klepper fonctionnait, mais à la voile le voile du safran était insuffisant pour diriger le bateau (essai sur la lagune de Venise).

J’ai donc fabriqué un nouveau safran/moteur. Certes il restera une trainée mais la surface du safran est au moins équivalente à celle de l’original. De plus une simple anneau brisé permet de permuter les safrans, pas en navigation bien sûr !

Dispositif de remontage du moteur

Alors résumons nous : avec une latte de mât, un collier de serrage de selle de vélo, un bout de ficelle, un mousqueton …

Voilà que l’on arrive à concocter un bidule pour remonter le moteur sans effort et devrait permettre d’aborder la terre ferme. sans trop de casse pour l’hélice…

remontage

Premier test du moteur hb sur le Klepper

Disons le tout net ce premier test a été concluant.

essaimoteur

Un premier galop d’essai sur le Rhône a permis de valider l’installation.

Un gros bémol cependant, la batterie n’était pas assez chargée. En fait je ne sais pas trop quel est son état et comme elle a dû rester longtemps déchargée celui-ci ne doit pas être fameux.

C’est une 100 A/h et je l’avais rechargée avec un vieux chargeur, sous dimensionné.

Assez cependant pour faire quelques ronds dans l’eau, remonter le Rhône à deux dans le kayak mais sur une courte distance… faute de carburant !

Le positionnement de la batterie, en long devant le pilote, est correct, pas de problème pour accéder aux pédales du palonnier.

Étapes suivantes :

  • finaliser un dispositif de remontée du moteur (c’est en bonne voie),
  • ajuster le système de fixation du boitier de commande (peanuts !),
  • acheter un bon chargeur,
  • et éventuellement une batterie !

Un moteur pour le Klepper !

J’avais récupéré le Skerry avec un moteur hors bord électrique.

Seulement, un hors bord sur un canot voile aviron, disons le franchement… c’est vilain. C’est pourquoi j’aurais bien voulu intégrer le moteur dans le bateau, en puits.

Mais l’objectif est ardu car cela suppose des travaux importants sur la structure du bateau ce qui pour l’instant dépassent mes compétences.

Donc je me suis rabattu sur le Klepper pour utiliser ce moteur.

Le moteur idéal pour ce type de bateau serait un Torqueedo Ultralight 403... Le top !

Donc faute de grive… on désosse le merle !

Le modèle est un Riptide

riptidePremier étape : démontage de la tête de commande pour la désolidariser de l’arbre.

Ensuite : raccourcissement de l’arbre.

Câblage, installation du boitier de commande dans le cockpit.

Pas mal de bricolage pour fixer le moteur à l’arrière à la place du safran (sans rien modifier sur le bateau).

Inutile de dire que je puise dans les caisses de « çapeutservir »…

Voilà où j’en suis, l’ensemble semble fonctionnel.

Si la direction est assurée par le palonnier, en revanche il me reste à concevoir un système pour relever le moteur.

m

moteur arrière

Le moteur prend la place du safran; Il pivote sur son axe supérieur mais manque encore un dispositif de relevage depuis le cockpit.

Dans la gaine : 4 câbles électriques. Palonnier pour la direction relié aux pédales comme pour le safran.

m2

Le bateau est en configuration biplace.

m'

En configuration biplace, la batterie est installée en long, normalement il y la place pour passer les jambes de chaque côté et permettre d’actionner les pédales du palonnier pour diriger le bateau (à tester …)

La batterie est imposante, 100 A/h 23 kg…

m5

Le boitier de commande est fixé sur la barre des dérives et des portants. Le câblage « rentre » par un trou percé sur l’avant.

Voilà … on essayer de tester tout ça ! Inutile de préciser que les portants et le gréement seront en place pour naviguer…