Pirate du Rhône redevient un pur voile aviron…

Fin des velléités de caser un moteur électrique sur le Skerry.

Après le moteur Torqeedo sur le côté, j’ai effectué une dernière tentative en plaçant le moteur sur le safran.

Bon… Çà fonctionne à peu près … certes. Mais même avec les couleurs du bateau (au niveau peinture des accessoires et de l’hélice…. c’est moche…

Le moteur fonctionne, le bateau remonte le Rhône sans problème mais ce n’est pas ce que je veux : un moteur complètement intégré en in board dans le bateau…

Donc on démonte tout, on rebouche les trous et le Skerry redevient un « voile aviron ». Et du coup je crois que vais m’atteler à la fabrication de poulies en bois …

La Varèze

A ll’occasion d’une navigation sur le Rhône au départ de Chavanay nous avons pu explorer un affluent du Rhône que nous ne connaissions pas. La Varèze.

Au niveau du village de Saint Alban une petite rivière se jette dans le fleuve. Le cours d’eau est encombré de troncs tombés, d’algues mais nous avons pu remonter un peu.

C’est amusant, on se croirait au bout du monde alors qu’en fait nous sommes quasiment au milieu du village !

Beaucoup de poissons et même une tortue d’eau, assez grosse, aperçue (une échappée de Botanic…)

Retour vers le grand fleuve
Les plages du Rhône … quelque part vers chez nous.

Encore avant, la toute première mise à l’eau.

Extrait du blog du kayak pliant

Le début …

samedi 10 août 2002

L’Anatolie aux collines de paille. Le chant des muezzins, avec pour seules vagues le relief hittite. La mer, pardon les mers étaient lointaines… une grosse journée de route.

J’en avais marre.

Plus près il y avait des rivières et des lacs et la furieuse envie de naviguer dessus.

Alors cet été là, à Lyon, chez Kwa j’avais acheté mon Klepper.

Le plus beau des kayaks pliant.

Trois sacs … même pas de suppléments de bagages, merci Turkish Airlines et voilà le bateau arrivé en Turquie.

Auparavant nous l’avions essayé sur le barrage de Villerest dans la Loire, suivi d’une descente du fleuve en amont de la retenue jusqu’à Roanne. A ce moment le kayak n’avait pas encore de voile…

La Loire, barrage de Villerest – été 2002

Tout avait mal commencé !

Extrait du blog du kayak pliant … en 2002

Ca passe ou ça casse

DESCENTE DE LA KIZILIRMAK

vendredi 11 octobre 2002

Il était temps d’essayer le bateau…

Direction la Cappadoce, Avanos et le fleuve rouge : traduction littérale de KIZILIRMAK.

Au printemps j’avais déjà descendu le fleuve sur un canot raft, c’était la fin de l’hiver, il y avait beaucoup d’eau et quelques passages tumultueux. Là c’était différents, moins d’eau, moins de courant et surtout nous allions descendre en aval d’Avanos là où la rivière est plus calme.

Nous avons embarqué à la sortie d’Avanos, pour cette première descente. Benjamin et Maïgari avait embarqué. Il y avait peu d’eau et au passage de certaines gravières, le bateau raclait le fond mais tout allait bien.

Et puis nous arrivé au niveau d’une chute d’eau un peu plus forte, c’était juste sous un pont et tous les copains étaient en haut qui filmaient la scène. Je me souviens de mes dernières paroles : « ça passe où ça casse ! »…

J’ai senti la structure du bateau se déformer, des chocs violents sous le bateau, des secousses, de l’eau qui éclabousse partout et arrivé en bas… c’était cassé, le bateau prenait l’eau, la peau était percée…

Fin de la première navigation…

C’est à Ankara que j’ai réparé le bateau, j’ai fais venir de chez KWA un kit de réparation, rustine, pièces collages…. La structure avait un peu souffert, le couple n°5 était un peu abîmé, je l’ai redressé, consolidé à l’araldite. Depuis cette date l’ensemble tient le coup…

Et c’est ainsi qu’a été baptisé l’Increvable …

Port d’attache Avanos.

Concept… le kayak hybride !

Finalement améliorations après améliorations, modifications après modifications j’en suis arrivé à un résultat : le Klepper est devenu un bateau hybride fonctionnant à la voile, à la pagaie ou au moteur.

Et les trois en même temps s’il le faut !

Safran moteur : il manquait le dispositif de relevage : c’est chose faite !

Les avantages de ce bateau sont nombreux : même s’il demeure un petit bateau, une coquille de noix, il est très sécurisant : les outriggers lui assure une bonne stabilité : difficile de le mettre sur le toit ! En cas de crevaison de la peau les bladders lui assure une flottabilité. Si le temps est mauvais, je dispose également de deux jupes : une à un trou central si je navigue en solitaire ou deux trous pour le biplace.

Pagaie en carbone achetées après la Vogalonga de 2007 – Voile ferlée, foc sur emmagasineur – commande du moteur sur le bidon

Le chariot trouve sa place sur le pontage arrière en navigation (pas celui qu’on voit sur la photo ! ).

Pas de logistique importante puisque tout se démonte et trouve sa place dans ma petite Yaris…

Si je fais le bilan c’est le bateau avec lequel j’ai le plus navigué !

Sur la mer : Méditerranée, mer Noire, mer Egée, Atlantique, Pertuis Rochelais, Fier d’Ars… En rivières, lacs et fleuves : Kızılırmak (en Cappadoce), la Loire, le Rhône, le Cher : avec un passage à la voile sous les arches du château de Chenonceau. Et puis la lagune de Venise et Venise même lors d’une Vogalonga. Les lacs turcs d’Anatolie… Tout ceci a été raconté en son temps dans le blog du Kayak pliant …

Voilà après un long weekend de bricolage le prochain sera destiné à des essais sur le Rhône et puis si tout va bien une nouvelle virée sur la lagune de Venise à la fin du mois !