Le Skerry est un joli petit bateau que j’apprécie énormément pour sa légèreté et sa facilité de mise en œuvre. Le chariot de mise à l’eau qui se glisse ensuite dans le bateau (système breveté Jérome) permet une manœuvre aisée et sans gros effort physique pour gagner l’élément liquide.
Le seul problème de ce bateau c’est qu’il a été conçu par un type qui semble avoir totalement oublié qu’il fallait installer un équipage à l’intérieur ! Autrement dit, démerde-toi pour te caser dans le bateau ! Rien n’est prévu pour assurer un minimum de confort ergonomique.
J’ai donc procédé à quelques aménagements : des bancs pour le barreur, découpés pour permettre de les relever et s’assoir au fond tout en maintenant les avirons à poste sur le plat bord.
Dernier aménagement pour répondre aux doléances de mon équipière : un banc élargi qui offre un minimum de confort pour s’assoir et qui crée un espace de stockage pour le mouillage et les roues de la mise à l’eau.
Je vais tester letimon scandinave pour le Skerry. L’idée c’est de pouvoir barrer assis face à la route. J’ai donc rajouté également un petit banc posé entre les deux bancs latéraux. A voir donc. Je garde la barre franche au fond du bateau en cas de problème…
C’est tout bête mais deux rouleau vissés au bout des supports de la remorque permettent une descente de la remorque beaucoup plus facile. Idem pour la remise en place.
Une manœuvre très facilement effectuée par une seule personne.
Lorsque j’ai acheté mon bateau celui ci était livré avec une remorque de route, mais pas de chariot de mise à l’eau.
Mon premier travail, sitôt arrivé à la maison, a d’ailleurs consisté à changer les roulements qui n’avaient pas bien supporté des immersions répétées.
Après avoir écrabouillé successivement deux chariots de mise à l’eau de planche à voile, trop légers pour un bateau comme le Skerry, j’avais acheté sur Internet un chariot « classique » .
Un peu aménagé, il faisait très bien l’affaire mais avec deux inconvénients : il était lourd et il fallait le ficeler sur la remorque pour le transport.
De plus si la mise à l’eau est aisée avec ce type de dispositif, il faut quand même le remonter à la remorque et, suivant les endroits, l’attacher pour éviter de se le faire piquer…
Bref des avantages et pas mal d’inconvénients…
Par ailleurs j’avais reluqué depuis un moment le chariot que Jérôme avait imaginé pour son bateau à savoir un chariot qui épouse la forme du bordé pour être stocké à bord (après avoir démonté les roues. Jérôme explique tout ceci sur son blog.
J’ai donc commencé par étudier le modèle sur toutes les photos dont je disposais et puis je suis descendu à l’atelier.
Il me restait du contreplaqué marine de 9 mm / 5 plis, reliquat de la construction du bateau de mon beau-père. Pour les dimensions je me suis calé sur celles du bouchain entre le banc et la cloison avant du bateau. Restait la courbe…
Bah, je ne me suis pas trop cassé la nénette… J’ai mesuré à peu près la distance de la corde sur le bateau en me plaçant au milieu de l’endroit qui allait accueillir le futur chariot et j’ai tout simplement coupé une cale de l’épaisseur voulu. Ensuite je me suis lancé (je n’avais réalisé de pièce en lamellé collé…) .
La première lame ployé (avec la cale au milieu), la deuxième lame (un peu plus longue) par dessus, de la colle et des serre-joints et basta !
Après séchage j’ai obtenu une belle planche courbée et qui épouse à peu de chose près le galbe du bateau.
Restaient les roues : j’ai réutilisé celle du chariot métallique (au passage celui reste toujours opérationnel : il suffit de les lui remettre !
Pour rentrer dans l’espace prévu les axes de roues devaient êtres télescopiques. J’ai donc fabriqué des petites cales recouvertes de contre plaqué, collées et boulonnées.
Comme tout est du matériel de récupération (prélevé dans mes caisses de « çapeuservir » les axes en question, pour ceux que cela intéresse sont des restes d’armature d’un ancien auvent de caravane…
Voilà l’ensemble est terminé. Les roues sont retenues par une goupille (de même au bout de l’axe).
Il ne reste qu’à vernir.
J’ai collé également une petite surface découpée dans un vieux tapis de gym à l’endroit ou repose le bateau quand il est porté.