Un gouvernail pour le Nomad !

En attendant la fonte des glaces et le retour des beaux jours on fignole quelques réglages et aménagements pour le Nomad.

A commencer par la confection d’un palonnier pour le gouvernail fourni par mon armateur !

Le gouvernail…

Le gouvernail… cela m’a fait un peu drôle de percer le gonflable pour fixer le fémelot…

Et voici le palonnier … encore quelques finitions… peut être une réduction pour alléger un peu… à voir…

Le palonnier

 

Le Nomad équipé de son gouvernail

Et pendant que j’y étais une petite modif soufflée par Andy pour la rallonge de gonflage des deux bladders : adoption de deux petits coudes pour faciliter l’accès aux valves.

Rallonge de gonflage

 

 

Nous sommes du soleil…

Le canoë à propulsion solaire de Christian De Gélis me plonge dans un abyme de réflexions.  Un bateau mu par la seule énergie du soleil, silencieux, rapide performant, au fond n’est ce pas là le stade ultime de la navigation à voile ? Si tant est que le vent n’est que la résultante de l’action du soleil sur les couches de l’atmosphère, pourquoi ne pas capter l’energie à sa source ???

Les premières remarques fusent : ah mais dis donc quel bazar ! C’est bien encombrant tous ces panneaux photovoltaïques ! Objection vite balayée : mais dites donc et les mâts, les bômes; les voiles, les haubans, les écoutes, les dérives ce n’est pas encombrant peut être ???

On est d’accord, si l’on veut la simplicité rien ne vaut une bonne pagaie si tant est que l’on veuille imposer sa direction à l’embarcation parce que sinon il reste encore la dérive au gré des courants…

Le bateau de Christian fonctionne, pas seulement comme ici  pour faire des ronds dans l’eau, Christian a descendu des fleuves : le Douro au Portugal, Le Pô en Italie et le Danube. Il s’apprête à partir en Pologne et bien sûr n’oublions pas la Loire ! Donc ça marche où plutôt ça navigue ! Le concept est validé.

Des bateaux solaires il en existe d’autres, des gros : Planetsolar achève un tour du monde et des plus petits …

Certains vont même jusqu’à affirmer que le « pétronautisme » est mort et que les bateaux à moteur actuels sont les bateaux à vapeur des années 50… Oui bon, peut être, mais encore une fois pour moi le bateau à propulsion solaire représente plutôt le dernier avatar de la navigation à voile !

Le problème de ce genre de propulsion c’est qu’il faut bien un moteur quand même ! Or je ne sais pas pourquoi, je n’ai jamais en confiance dans un moteur sur un bateau, y compris avec des engins neufs !

Alors pour rester dans le domaine du kayak, j’opterais actuellement plutôt pour un système mixte : pagaie bien évidemment, voile et propulsion électrique d’appoint.

Le problème du solaire surtout si l’on cherche l’autonomie maximum c’est la surface des panneaux photovoltaïques, il est vrai que dans ce secteur la technologie évolue et que  la superficie tend à se réduire mais si l’on reste dans l’idée de la propulsion d’appoint, pourquoi pas une petite batterie au lithium et un panneau solaire souple que l’on peut rouler : par exemple ? La recharge ne s’opérerait pas en navigation mais au repos … et au soleil !

Le problème c’est que tout ce matériel représente un investissement important.. ce qui signifie que la voile et et la pagaie conservent encore un avenir certain du moins pour ce qui me concerne !

….

Tales from Topographic Oceans est le 7e album du groupe britannique Yes. D’une durée de plus de 81 minutes, cette œuvre comprend quatre pièces réparties sur deux disques. Il est considéré comme étant l’album du groupe le plus difficile d’accès, à cause principalement de la durée des pièces ainsi que de leur complexité…

Il était un petit Marcel…

… qui n’avait ja ja jamais navigué …

– Oullah !!! Mais qu’est ce que tu me chantes ! Mais c’est tout le contraire… Le P’tit Marcel y fait rien que naviguer !!!

– Ah bon ???

– Ben oui mon gars, enfin quoi, t’étais pas à St Victor pour l’Ascension ???

– … euh ben non… Pourquoi ?

– Pourquoi, pourquoi… mais tête de noeud, tu l’aurais vu fendre les flots le P’tit Marcel !!!

Ah ça il faut dire qu’il y avait du beau linge sur le plan d’eau  ! Toute la fine fleur des bras cassés de la bidouille des voileux kayakeux  qui s’était donné rendez vous sur la retenue de Grangent à côté de Sainté.

– Ah mince j’ai raté ça !

– Oui Môssieur et il y avait même des huiles… Le boss des gonflants en personne !

– Pas possible… Tu veux parler d’Andy ??

– « Monsieur Andy » tête de noeud, soye poli ou j’te claque le beignet.

 

– … ben mince alors mais pourquoi tu critiques ma chanson ?

– Mais biscotte le P’tit Marcel il a fait rien que naviguer tout le temps !!!

– Nan ???

– Et ouais mon gars, mais faut dire que son vaillant capitaine, le Glaude, il a de qui tenir, son papa spirituel c’est Tonton Marcel, un sacré vieux briscard qui te transforme en deux coup de cuillère à pot n’importe quelle épave de canoé en trimaran au long cours. Un sacré scieur de long de flotteurs de planche à voile… Ah sont pas fières les Dufour du dernier millénaire : vite fait bien fait, les voilà transformées en flotteurs de multicoque des familles…

Alors le Glaude, il est insatiable…  et vas y que je te visse, que je te coupe, que  je te couds, que je te perce…. Et la nave va !

 

– Tiens au cas où t’aurais besoin d’accastillage demande au Glaude : il t’indiquera le meilleur schipchandler de Roche La Molière : « Intermarché » que ça s’appelle, tu es sûr d’y trouver les meilleures bômes télescopiques au rayon manches à balai…

– Ah ça oui Le P’tit Marcel c’est un fichu sacré bon barlu, et pas feignant avec ça ! Il fallait le voir naviguer dans les gorges de la Loire entre les châteaux à se tirer la bourre avec les autres kayaks et canoës à voile…

– Et dire que j’ai raté ça …

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nb : toute ressemblance avec des personnages existants ou ayant existé ne serait pas mais alors vraiment pas, fortuite.