Vous z’en avez pas marre…

… d’acheter tous les mois de belles revues nautiques en papier glacé remplies de beaux gros bateaux que vous n’aurez pas les moyens d’acheter et encore moins de caser dans un port (je sais j’en ai plein mon garage de ces revues !

Arrêtez de gamberger sur des plans foireux que vous ne réaliserez jamais mais pour le prix de quelques abonnements, bricolez vous un vrai bateau pour vraiment naviguer !!!

Soyez un peu démerdards, chiner, dénicher tout ce qu’il faut pour fabriquer un véritable petit voilier.

Tonton Marcel nous montre comment avec peu de moyen, de l’huile de coude et beaucoup d’imagination on peut véritablement larguer les amarres !

Et dernière chose : n’allez pas faire les marioles : inutile de traverser l’Atlantique ou d’entreprendre des navigations dangereuses hors des limites raisonnables ou par des vents trop forts .

Sur un petit bateau on navigue avec un gilet, on embarque le matériel de sécurité obligatoire on ne sort qu’avec « le temps du bateau » et vous verrez comme le bonheur sur l’eau est accessible !

et maintenant régalez vous et puisez l’inspiration avec les cahiers que tonton Marcel  met généreusement à notre disposition (ah le brave gars que notre Marcel, non vraiment j’en ai la larme à l’œil non de d’là…)

Les bidouilles de Tonton Marcel

Marcel, toujours aussi altruiste (*), nous fait profiter de ses dernières « bidouilles » :

« Je continue à « bidouiller » des améliorations tous azimuts. Ayant réglé les problèmes d’insubmersibilité, de stabilité et d’allure » au près » grâce aux « flotteurs dérives »

Je me concentre sur les voiles, mes remorques routière et de mise à l’eau.

J’avais récupéré des voiles qui se montent sur des mâts courbes et je ne savais comment m’en servir.

Grâce à une photo envoyée par un copain (il s’agit d’une photo du commandant Hasler rescapé d’un commando Britanique qui avait fait sauter des bateaux nazis dans le port de Bordeaux et qui a organisé la première « transat »), j’ai eu une bonne idée.

Au lieu d’enfiler la voile sur le mât comme avec une longue board sur un mât droit, le mât est « la corde » par rapport à la tranche d’attaque de la voile « l’arc ». Sur le parcourt du mât j’ai fixé sur la toile des colliers de corde grace à des gros « oeillets » en plastique qui n’attaquent pas la voile. A l’horizontal , j’ai laissé les raidisseurs d’origine (d’ou l’aspect voile de jonque). Cela m’a donné d’excellents résultats avec un très faible vent, reste à faire le test avec un vent plus fort ce que je compte faire jeudi ».

Et voilà ! Admirez le travail Messieurs Dames ! Merci Marcel

N’oublions pas que des voiles comme ça, on en trouve facilement pour une bouchée de pain. A certes, on est loin des machines rutilantes de la route du Rhum mais je ne critique pas, les deux sortes de navires me font rêver !

(*) de Schubert

Marcel t’es trop fort !!!

S’il fallait trouver dans la tribu des petits voileux qui kayakent  à tour de bras (du verbe du premier groupe kayaker, je kayake, tu kayakes …) un maitre à penser, que dis-je, un gourou, un exemple pour la jeunesse et un espoir pour le troisième âge, un nom, un seul viendrait à l’esprit : Marcel !

Non sans blague, t’es trop fort Marcel !

C’est le seul homme que je connaisse qui soit capable de vous transformer un bête kayak à deux balles en trois mâts fin comme un oiseau hisse et haut !

Et attention Messieurs Dames, rien qu’avec du matos de récup mais du premier choix ! Toutes les voiles de planche de la belle époque retrouvent avec Marcel une deuxième vie hauturière.

Les ceusses qui sont pas fiers par contre, ce sont les canisses qui bordent les roubines dans tout le sud de la France, biscotte Marcel vous transforme tout ça en espars de compétition, en bômes, pics, artimons (et merveilles) de toutes sortes.

Il est trop génial notre Marcel et n’allez pas croire que c’est un taciturne, non c’est un joyeux camarade, toujours prêt à rendre service, à partager son savoir et à faire découvrir aux copains ses petits coins de paradis…

Ses bateaux sont des merveilles du genre avec  tout ce qu’on aime dans l’Os à voile : le bricolage, l’inventivité, la fonctionnalité … la performance !! Si si , ils marchent du feu de Dieu les bateaux de Marcel !

Tout ça carbure à l’amitié et à  la générosité et le tout sans, mais alors sans, prise de tête !

Aller on t’embrasse Marcel ! T’es vraiment trop fort !

Allez donc voir les vidéos de Marcel , tenez en voilà justement une, une petite merveille du genre !