Pirate du Rhône ?

Tiens, au fait, pourquoi mon bateau s’appelle t-il Pirate du Rhône ?

Mes autres bateaux ont eu pour nom :

Brocéliande (Fireball), La Marie-Charlotte (Topper Cruz), le Citron 2 (Laser), Ondine (Primaat), Mary Ann (Vaurien), Raspoutine (Maraudeur), Octobre Rouge (Maraudeur) et puis la série des Venexiana (jusqu’au 4) (Trident 80, Etap 22i, Trapper, Blue Djinn).

Skerry 33 aurait pu s’appeler Venexiana 5...

Non, s’ il prend le nom de Pirate du Rhône c’est en référence avant tout à ce fleuve que nous aimons tout particulièrement.

Pourtant les amateurs de flibuste seront déçus… « Pirate du Rhône » désigne en réalité les pêcheurs braconniers du fleuve

Le film documentaire de 1933 de Jean Aurenche et Pierre Charbonnier nous fait revivre cette histoire… Malheureusement ce film n’est plus disponible en streeming, il faut aller en cinémathèque.

On peut également citer le premier roman de Bernard Clavel paru en 1957 avec le titre éponyme .

Le livre raconte  lui aussi la vie de ces pêcheurs  et leur désarroi quand le fleuve sauvage se retrouve canalisé par les grands travaux de la CNR, la compagnie nationale du Rhône…

Dans le film ci dessous , Bernard Clavel évoque  le Rhône. Ce fleuve fait partie intégrante de son univers mais également de celui des gens de la région dont un pan de l’activité était liée au Rhône en particulier les Pirates du Rhône…

A ne pas manquer Un extrait du magazine « Des racines et des ailes » de janvier 2010 avec deux authentiques pirates du Rhône ! Les images sont prises au dessus de Condrieu, près de l’île du Beurre, un endroit du fleuve que je connais bien !

Enfin, une pépite avec ce petit film qui nous présente deux véritables Pirates du Rhône qui œuvrent sous les yeux de la gendarmerie !

Skerry 33 change de nom et de pavillon …

Le weekend dernier fort tempétueux avec des pointes à 40 nœuds n’avait pas été propice pour un premier examen du gréement… Je m’étais contenté d’un bon nettoyage avec l’aspirateur histoire d’éliminer le restant de sable breton qui collait encore au fond du cockpit.

Donc cette fois les conditions étant plus clémentes au boulot !

Mais l’objet de ma première attention c’est la remorque. Au départ de Guérande j’avais bien noté qu’un roulement était HS. Heureusement la traversée de la France s’était passée sans histoire mais en prenant le soin de ne pas rouler trop vite et de vérifier régulièrement que le moyeu ne chauffait pas trop.

Donc démontage du moyeu pour extraire le roulement effectivement fichu.

e1

E2

En fait pour finir je démonte l’essieu pour faire changer les deux roulements par un professionnel.

Alors le bateau…

Pas de « lézard » il est nickel ! Pour l’instant rien à revoir. J’ai bien dans l’idée d’intégrer le moteur électrique en in board mais on verra ça plus tard …

Alors en attendant la principale modification sera le nouveau nom et le nouveau pavillon…

P1

Skerry 33 battant pavillon breton devient « Pirate du Rhône » battant pavillon du lyonnais !

pirate

La diagonale du fou

1Et voilà après une belle mais longue diagonale du fou, c’est à dire une longue route de Saint Michel sur Rhône à Guérande, Skerry 33 vient ce weekend de rallier son nouveau port d’attache…

Patrick son ancien propriétaire avait le cœur gros de voir partir son bateau… Je le comprends et je partage son émotion. C’est toujours un moment pénible de se séparer d’un voilier avec lequel on a vécu tant de bons moments ensemble.

Derrière Skerry mon cher vieux Fireball attend sa restauration

Un voilier ce n’est jamais un achat rationnel. Il faut être un peu frappé pour investir dans le moyen de transport le plus lent, le plus inconfortable, le plus humide pour aller d’un endroit ou l’on n’a rien à faire  vers un autre où l’on n’a strictement rien à foutre…

Mais c’est comme ça, j’ai toujours acheté des bateaux…

Commence maintenant une nouvelle page, avec la voile-aviron qui débutera en avril prochain avec le rassemblement d’Arwen Marine au lac du Der.

La bas au loin sur le parking de cette zone commerciale, c’est Vénéxiana 4, mon bateau qui s’en va avec son nouveau propriétaire… souvenirs…

 

 

Un Skerry ?

Alors maintenant … quel modèle de canot voile aviron ?

On pourrait s’orienter vers « un vrai », un vieux canot restauré, un bateau avec une histoire… Ceci est affaire d’obstination, de passion et de rencontre… Il faut dénicher l’oiseau rare.

On peut alors s’orienter vers une réplique récente, mais il faut se résoudre à une construction classique, à clins ou en lamellé collé et un bateau relativement lourd; coûteux  à faire construire ou compliqué pour une construction amateur.

Heureusement l’évolution de la construction permet d’envisager les choses sous un tout nouvel angle. Concilier esthétique, performances, facilité de mise en oeuvre devient possible avec la méthode du « cousu collé« .

Les productions d’Arwen Marine et de son fondateur Emmanuel Conrath s’inscrivent tout à fait dans cette perspective.

Alors quel bateau dans le catalogue du chantier ?

C’est vers le Silmaril que se dirigerait mon premier choix :

Photo : Ronan C. Copyright © Arwen Marine Emmanuel Conrath 2014 www.arwenmarine.com

Un superbe bateau, élégant … une pure merveille !

Cependant je garde en ligne de mire la légèreté pour une mise en oeuvre rapide, des manipulations aisées…

Alors le Skerry ?

Photo : Ronan C. Copyright © Arwen Marine Emmanuel Conrath 2014 www.arwenmarine.com

Ce petit bateau, léger, vite mis en oeuvre semble correspondre en tout point à mon programme…

Bon certes j’ai plutôt une préférence pour les bateaux avec un tableau arrière mais après tout …

Skerry 33 construit chez Arwen Marine

Skerry 33

Alors on se lance dans une construction accompagnée chez Arwen Marine ? à moins que … le 33 est justement à vendre…