A propos de photos

A l’occasion de notre dernière sortie au lac de Pareloup pour Festivoiles, toutes mes photos prises en navigation n’ont pas été enregistrées, problème d’écriture sur la carte SD. J’avais embarqué mon Galaxy avec son mini caisson étanche qui devait en principe m’assurer de belles prises de vues et vidéo. Bernique…

J’utilisais autrefois mon appareil Optio qui en son temps était au top … mais les standards ont évolué, raison pour laquelle j’avais privilégié le smartphone.

Du coup j’ai pris le coup de sang et investi dans un nouveau compact étanche : l’Olympus TG6. A voir ce que cela va donner…

Je prends la précaution de bien arrimer l’appareil à mon gilet de sauvetage.

J’ai encore le souvenir du premier appareil étanche. J’avais eu du mal à le dégotter sur eBay mais c’était celui que je voulais et j’étais très content. Nous étions sur le lac de Cazaux avec notre Blue Djinn où nous accompagnions un de nos fils qui régatait en 420. C’était une épreuve importante, sur plusieurs jours et nous logions dans le bateau. J’étais assis sur le plat bord dans le cockpit, suivant de loin la course. Je me souviens encore du bruit : toc sur le banc et plouf dans le lac. L’appareil était tombé de ma poche, directement à la baille ! De rage, je m’étais rué à l’intérieur, saisi l’adaptateur de recharge secteur et je l’avais balancé dans le lac en disant : au moins les poissons auront tout ce qu’il faut pour faire de bons clichés. J’avoue ce n’était pas très fin. Enfin sachez que si le cœur vous en dit et si vous êtes plongeur, vous aurez peut être la chance de trouver un APN étanche ayant très peu servi au fond du lac de Cazaux…

La régate vue de loin, l’image est mauvaise, prise avec un téléphone.
Le taud de soleil (et de pluie…) du Blue Djinn est désormais découpé en coussins pour le Skerry !

Aménagements du Skerry

Le Skerry est un joli petit bateau que j’apprécie énormément pour sa légèreté et sa facilité de mise en œuvre. Le chariot de mise à l’eau qui se glisse ensuite dans le bateau (système breveté Jérome) permet une manœuvre aisée et sans gros effort physique pour gagner l’élément liquide.

Le seul problème de ce bateau c’est qu’il a été conçu par un type qui semble avoir totalement oublié qu’il fallait installer un équipage à l’intérieur ! Autrement dit, démerde-toi pour te caser dans le bateau ! Rien n’est prévu pour assurer un minimum de confort ergonomique.

J’ai donc procédé à quelques aménagements : des bancs pour le barreur, découpés pour permettre de les relever et s’assoir au fond tout en maintenant les avirons à poste sur le plat bord.

Dernier aménagement pour répondre aux doléances de mon équipière : un banc élargi qui offre un minimum de confort pour s’assoir et qui crée un espace de stockage pour le mouillage et les roues de la mise à l’eau.

Le banc élargi au niveau de la dérive – Un autre petit ban, non fixé pour permettre au barreur de s’assoir au milieu du bateau.

Dessous : un espace de stockage : à bâbord, le mouillage (chaine et cordage) à tribord , les roues de la mise à l’eau

L’ami Fred !

Après de nombreux échanges virtuels depuis un bon bout de temps sur Facebook, voici venu le temps des rencontres dans la vraie vie, sur les bord du lac de Pareloup !

Frédéric Kasler anime le groupe EMUL : embarcation mixte ultra légère sur FB.

Fred est venu au rassemblement avec son canoé à voile Shearwater : un superbe engin, léger, rapide, facile à mettre en œuvre. En plus, il m’explique qu’il le perche sur le toit de sa voiture avec une galerie adaptée !

Festivoiles 2023

Bon alors on va parler du plus petit des grands rassemblements de voiles-avirons : Festivolies.
Bien sûr les vrais marins qui aiment se faire chier avec la marée, la vase, les courants, les glapissements de biniou préféreront l’océan, l’ouest, la Bretagne et les chapeaux ronds. Faut dire que ça vaut le coup ! Le golfe du Morbihan, une merveille du monde, les abers, les îles tout ça c’est pas de la gnognote… Oui, mais bon quand on habite dans le sud, la Bretagne c’est loin…
Alors l’Aveyron.
Quoi l’Aveyron ? Tu veux dire l’aviron qui nous mène, mène, l’aviron qui nous mène en rond ?
Meuh non ! L’AVEYRON ! Le lac de Pareloup, planqué quelque part dans un coin de France, au milieu des collines, en dehors de l’autoroute. Si tu descends vers le sud sur l’A 75, à un moment faudra mettre le clignotant à droite et t’enfoncer dans le haut pays.


Bon bref, Pareloup, le lac.

Un camping génial qui fleure bon l’odeur de club, tu sais celui que tu as fréquenté dans ta jeunesse, des monos, un zozo, des catas des Optimists des dériveurs, un local avec des grosses gamelles pour faire la tambouille les grands jours.
Un camping normal aussi avec des emplacements ombragés, des sanitaires mieux qu’à la maison, bref la convivialité et le confort.
Et puis Festivoiles.

Un couple, Elodie et Vincent, est aux commandes. Bon ces deux là s’ils n’existaient pas il faudrait les inventer ! OK, d’accord, ils ne sont pas seuls, le club, les monos, les campeurs…
Questions participants, on retrouve des bateaux connus, on fait connaissance avec d’autres, des petits des plus gros mais tous de fichus beaux barlus ! Des voiles avirons…Et puis surtout les équipages !
Alors s’en suivent comme à Woodstock, trois jours de bonheur de voile et d’amour…
Du vent, oui, limite brafougne avec des bascules de folies. On s’en fout, l’essentiel c’est de tous se retrouver pour le pique-nique sur une plage dans un bras éloigné du camping, là-bas, très loin au fin fond du lac. Au bout du monde !

Deux Skerry à Pareloup : Naïma et Pirate du Rhône – crédit photo D’Jack


Pas de pertes, tout le monde est là pour le taboulé d’Elodie et le cubi de rosé (qui fait pas le malin).

Bref, pour qui possède un petit bateau avec des voiles et des avirons, Festivoiles demeure la bonne case à cocher pour passer un chouette moment avec des copains dans un cadre idéal au cœur du bel été aveyronnais.