À la poursuite d’Octobre Rouge, le troisième Maraudeur.
La Marie Charlotte, le Cruz avait remplacé le Maraudeur Raspoutine. Cependant je gardais toujours un lien avec l’AS… C’est ainsi que nous avions accompagné le rassemblement de 1999 sur l’Erdre avec le Cruz, histoire de retrouver les copains.
Et voilà que je tombe sur une annonce de vente pour un Maraudeur en bois. Le bateau appartient à un régatier, il semble bien équipé. Les photos numériques n’existent pas encore, pour me faire une idée précise, j’envoie un appareil jetable au vendeur avec pour instruction de le mitrailler sous toutes les coutures.
Le bateau est sur sa remorque dans un club et son historique de régate est connu. Pas question de reproduire l’erreur du Maraudeur bourguignon ! Les photos sont intéressantes.
Affaire conclue ! Je rapatrie le bateau sur les bords du Rhône.
Bien équipé, mat Proctor à retreint, voiles de régate usagées mais pouvant encore faire l’affaire en attendant mieux. Par contre la remorque est « cuite », je la débite à la disqueuse ne gardant que l’essieu à peu près potable et qui fera le bonheur d’un amateur du Bon Coin.
D’extérieur l’état est relativement correct mais j’ai dans l’idée de réaliser un compromis entre esthétique classique et équipement hi tech !
J’ai toujours aimé les bateaux à coque noire, peut être une réminiscence de Wouafi le Cap Corse de Moreau, mon premier embarquement !
Je mets au travail en commençant par une reprise complète du pontage. Puis ponçage de la coque et nouvelle peinture noire pour les œuvres mortes et carène blanche. Le projet prend tournure et commence à ressembler à ce que je veux obtenir.
Et pour le nom, je choisis de rester dans la lancée de Raspoutine mais cette fois ce sera « Octobre rouge« … Message lancé aux futurs concurrents en régate : « les gars vous êtes à la poursuite d’Octobre rouge » ! Le nom est sérigraphié en alphabet latin côté tribord et en cyrillique sur bâbord.
La première mise à l’eau à lieu au Grand Large. Tout va bien, sauf que l’on constate une légère entrée d’eau à l’intérieur au niveau de la base du puits de dérive. Sur l’instant je n’y prête pas trop d’attention…
L’objectif est de participer au National 2000 que j’organise sur le plan d’eau de Saint Victor sur la Loire.
C’est juste avant le national que je détecte le problème que je n’avais pas remarqué auparavant. Sous le bateau, une pièce de bois massif relie la carène au lest en fonte (le saumon). Je presse un doigt sur le bois et mon pouce pénètre dans celui-ci comme dans du beurre : il faut se rendre à l’évidence : le bois est pourri ! Pour l’instant l’ensemble tient le coup mais, voilà la cause de l’entrée d’eau dans la cabine !
Catastrophe ! Vu de l’extérieur le bateau est splendide mais un cancer invisible le ronge de l’intérieur…
Le national approche, en désespoir de cause je colmate les trous dans le bois pourri avec … du ciment prompt ! Après tout, c’est un lest !
Le National arrive, nous logeons au château au dessus du lac. Les régates sont organisées avec le concours du club nautique de Saint Etienne, comme d’habitude en respectant toutes les règles de la FFV.
Est-ce le stress, l’émotion, toujours est-il que, crac un lumbago vient me fusiller et je dois me résoudre à laisser la conduite du bateau à mes fils Barth et Jim qui sont devenus entre temps de bons régatiers en Equipe. Mais l’épreuve est ventée, et force est de constater que la voie d’eau s’aggrave. Il faut se résoudre à sortir le bateau et abandonner la course.
.Après le National, une fois revenu à la maison, le constat est sans appel : il est impératif de reprendre de manière sérieuse le saumon pour sauver le bateau En fait ce problème est connu sur les « bois », Louis Blancanneau fera d’ailleurs un article sur la question dans le bulletin de l’AS. Seulement voilà, la réparation n’est pas aisée à mener à bien et dépasse mes compétences. Je prends contact avec le charpentier de marine qui a refait le bateau de Loulou (Blancanneau) en Bretagne.
Mais l’année 2000, au delà du millésime, sera pour nous une date importante. En effet, en septembre nous levons l’ancre de nouveau pour une nouvelle destination qui va nous conduire pour quatre ans au fin fond des steppes anatoliennes à Ankara en Turquie.
Ne pouvant conduire à bien la restauration, je fais don du bateau à un voisin qui a des velléités de navigation. Hélas, le Maraudeur aura une triste fin. Le voisin en question ne restaurera jamais le bateau et celui finira en jeu pour enfant dans son jardin avant de disparaître complètement…
…
A suivre : la scène se passe à l’aéroport de Lyon Saint Exupéry à un guichet de la douane :
et il est où votre bateau ?
Ben là ! et je désigne trois sacs empilés sur un chariot.
et le gabelou dubitatif tamponne en soupirant le bordereau de détaxe…
Des plans sur la comète… et on s’approche du premier bateau habitable…
Toute mon adolescence j’ai dessiné des plans de bateaux. Tout support était bon y compris mes cahiers de cours aux marges crayonnées d’esquisses qui illustraient mes rêves de voyage au long cours…
.
Plus tard, en fac, j’écrivais aux chantiers et aux architectes navals qui m’envoyaient sans rechigner leur documentation. L’idée de construire à mon tour une unité transocéanique occupait de plus en plus mes esprits, parfois au détriment de mes études… mais ça, c’est une autre histoire !
La revue Loisirs Nautiques était plus que jamais une source d’inspiration précieuse. Toutes les techniques de construction pour des amateurs y étaient abordées. Les hors séries qui détaillaient tel ou tel aspect du chantier de construction étaient attendus avec impatience !
Bon, disons le tout de suite, je n’ai jamais, du moins pour l’instant, construit de bateau !
La vie active ayant commencé à m’apporter une certaine autonomie financière j’allais bientôt pouvoir acquérir mon premier bateau habitable.
Et en attendant, le Fireball continuait de naviguer !
Le Pinasson et le Fireball... Construction navale…
J’étais élève en classe de troisième du vieux et charmant collège d’Enseignement Général Thiers à Avignon intra-muros. Le directeur, on ne mentionnait pas la fonction de principal, était Monsieur Cucumel. Nous, bien sûr, on disait Cucu en parlant de lui mais c’était affectueux. Nous éprouvions un profond respect pour cet homme, authentique héros de la Résistance, ayant occupé temporairement des responsabilités importantes dans l’administration de la ville à la Libération. Quand j’étais pris à faire une connerie, il me saisissait tendrement par les cheveux au niveau de l’oreille en tirant vers le haut, (manœuvre que je contrais en me hissant sur la pointe des pieds) et me tançait de la sorte : « Jamois, tu ramasseras tous les papiers de la cour »… Sans être un foudre de guerre, je n’étais pas un mauvais élève mais, le niveau de ma classe n’était guère élevé… Je vous épargne les détails, j’en aurais trop à raconter ce qui nous éloignerait du sujet.
Mon père qui était lui-même professeur de sciences naturelles dans ce vénérable établissement m’avait annoncé la couleur : « si tu réussis le concours d’entrée à l’École Normale, je te paye un 420« … La barre était placée très haute, cette épreuve étant à l’époque réputée très difficile.
Je vous épargne le pourquoi du comment mais, déjouant tous les pronostics, il se trouva que je me retrouvais admissible à l’écrit mais que j’échouais à l’oral. Semi-succès dans la mesure où l’oral me donnait d’office le Brevet sans avoir à me présenter à l’examen mais le plus important pour moi, râteau pour le 420…
Mon père, bon prince, prenant acte de cette demi-réussite m’annonça alors : « ben je vais te construire un bateau »
Comme je l’avais déjà expliqué, mon paternel était très doué pour les travaux manuels. Cependant, ses talents s’illustraient surtout dans les domaines de la fabrication de meubles, de la maçonnerie, de la plomberie, de la ferronnerie, voire de la mécanique automobile (et de la peinture de carrosserie), de l’élaboration d’ingénieux dispositifs divers et variés mais, pas vraiment dans celui de la construction navale…
Toutefois, il avait observé la fabrication du Cap Corse de Moreau en bois moulé et pour lui, la réalisation d’un tel petit bateau ne paraissait pas présenter un obstacle insurmontable.
À l’époque, mon père était abonné à deux revues : Sciences et Vie et Système D. Ce dernier magazine, source inépuisable d’inspiration pour les bricoleurs, publiait des exemplaires bimestriels hors série. Il se trouve que le numéro 56 était dédié à la construction de divers petits bateaux et parmi eux, d’un joli petit dériveur en bois moulé, le Pinasson.
Disons, pour avoir une idée, que c’était un petit dériveur de 3,50m assez semblable au Zef que nous louions à la Grande Motte. Sur le plan de la réalisation technique, c’était en quelque sorte la même chose que le bateau de Moreau mais en plus réduit. Si Jo avait réussi à construire un Cap Corse, il se faisait fort de venir à bout de ce genre de coquille de noix. La nouvelle maison était terminée, certes il y avait encore quelques aménagements à prévoir, mais le garage était vaste et spacieux, propre à abriter un chantier naval.
De mon côté, j’étais partagé. Sans doute, j’allais avoir un bateau, je ne remettais pas en cause les capacités de mon père mais, bon comment dire… Le Pinasson, ce n’était pas franchement sexy…
Et puis un jour, Moreau, revenant de la Grande Motte, nous parla avec enthousiasme d’un dériveur sensationnel, conçu pour être construit par des amateurs : le Fireball !
Mais, c’est que là, on changeait de dimension ! À l’époque, ce dériveur anglais de l’architecte Peter Milne était l’équivalent du 470, c’est à dire la classe bien au-dessus du 420 ! En plus candidat pour devenir série olympique ! Ah ! oui, quand même…
La construction semblait plus simple à mettre en œuvre : coque à bouchains vifs en contre-plaqué. Il suffisait de se procurer du contre-plaqué de qualité marine auprès des établissements Charles à Paris et en avant Guingand !
Et c’est ainsi, qu’ayant acquis le plan numéro 1079 auprès de l’association française des propriétaires : « l‘International Fireball France« , mon père se lança dans l’aventure de la construction navale.
L’affaire étant cependant ardue, les plans certes accompagnés d’un dossier complet présentaient une première difficulté : les mesures étaient anglaises. Leur conversion en système métrique aboutissait à des décimales infinies mais néanmoins impératives à respecter pour se conformer à la sacro-sainte jauge ! Mon pauvre père (n’oublions pas que nous n’aimions pas trop les Anglais dans la famille) s’arracha les maigres cheveux de sa tignasse pour mettre au pli les dimensions du fourbe vaisseau de la perfide Albion afin de les convertir dans des unités laïques et républicaines.
La construction fut longue, enfin me semblait-il, et épuisante. Ça, ce n’était pas du chiqué. J’ai vu de mes yeux vu, les gouttes de sueur de mon pauvre père tomber et s’étaler sur le contre-plaqué marine plaqué acajou (de première qualité). Tandis qu’une méphitique odeur d’urine en provenance de la colle de marque « Mélocol » se répandait dans le garage mal aéré.
La coque enfin terminée, il fallut s’atteler à ce qui devait permettre au fier vaisseau de prendre la mer, c’est-à-dire l’équiper d’un accastillage complet et d’un gréement.
Le mât constituait un premier obstacle de taille… Heureusement, grâce aux petites annonces du bulletin de l’IFF auquel nous étions abonnés, une solution entrant dans les budgets contraints du ministère de la Marine familiale nous fut fournie. Un exemplaire d’occasion de la marque Proctor était disponible à la vente à un prix raisonnable. La transaction fut rondement menée. Problème, le vendeur créchait en région parisienne. Qu’à cela ne tienne, le service de fret de la SNCF, le SERNAM allait se charger du transport de l’espar de l’austère banlieue parisienne au soleil de la Provence.
Tout semblait réglé quand le calendrier se sentit obligé de faire des siennes. Nous étions au milieu de l’été, et les truites du Drac attendaient impatiemment les hameçons de mon père pour achever leur bref transit des eaux cristallines du torrent alpin aux assiettes en mélanine de notre cuisine de camping de Pont-du-Fossé.
Qu’à cela ne tienne, notre voisin Giraud, communiste notoire et infirmier à l’hôpital psychiatrique de Montfavet (établissement réputé dans les milieux artistiques pour avoir accueilli parmi ses pensionnaires, Camille Claudel) proposa ses services. Contrairement à ces feignants d’enseignants, il bossait au mois de juillet et se fit fort de réceptionner le colis en provenance du Grand Nord puis de le stocker dans notre garage en attendant le retour de notre villégiature alpestre.
À Pont-du-Fossé, les truites, braves filles, se succédaient dans nos gamelles. Moi je m’en foutais, attendant chaque jour la lettre de l’infirmier communiste, annonçant l’arrivée de mon précieux mât. Eh oui ! à cette époque, pas de mail, pas de téléphone, enfin si, à la poste du village (mais ça coûtait bonbon).
Enfin, la bonne nouvelle nous parvint au camping. Sous l’auvent de la caravane Digue (cuisine latérale (le modèle « Cuisine en bout » étant notoirement plus onéreux), mon père décacheta la missive de notre très serviable voisin laquelle disait à peu près ceci : « chers amis, votre mât est bien arrivé et (point de suspension…) en deux parties ».
Un silence dubitatif avait suivi cette lecture. Je m’égosillais que non ! Le Proctor D mesurait bien 7 m et quelques mais, en un seul tronçon ! À l’examen plus attentif du message, notre infirmier psychiatrique communiste précisait que de petites billes blanches s’écoulaient du paquetage. Peut-être une agacerie de l’emballage ?
La réalité était beaucoup plus crue. La SNCF avait cassé mon mât en deux… Il faut dire qu’à l’époque la ligne qui desservait notre modeste gare de Morières-les-Avignon était assurée par des convois remorqués par des locomotives à vapeur de type 141R, chauffe au fuel certes, mais enfin ce n’était pas une raison. Mon père déclara que ces (ce sont ces mots) « empaquetés de la SNCF » n’avaient pas été foutus de transporter un mât de 7 m (et quelques) de long et qu’on allait voir ce que l’on allait voir !
Bon du coup, en rentrant à la maison, on a bien vu ce que l’on devait voir, c’est-à-dire avant tout, deux jolis morceaux de mât, soigneusement entreposés dans le garage familial à côté de la coque du Fireball terminée. Le paternel prit alors sa plume la plus acérée pour réclamer auprès du chef de gare réparation du préjudice subi. Allez savoir pourquoi, les chemins de fer français sans doute peu habitués à transporter des éléments de mâture de la région parisienne vers le Midi, après bien des tergiversations, consentirent à verser à mon père un dédommagement qui adoucit quelque peu son courroux mais ne résolvait pas mon problème dans l’immédiat.
En attendant, j’avais l’air couillon et les boules avec deux demi-mâts tout à fait impropres à propulser un dériveur de compétition vers les sommets des classements des régates à venir.
Mon père, confronté à la question, se gratta la tête. Souder, ça, il savait faire. Oui, mais la ferraille, c’est à dire, les ferronneries de volets, un portail, un soc de charrue, des trucs dans le genre mais, souder de l’aluminium… bernique. Il ne baissa pas pavillon pour autant. Il s’attela dans un premier temps à confectionner une robuste âme en fer d’une cinquantaine de centimètres d’un poids respectable susceptible de s’insérer dans le profil creux de l’espar. Grâce à un voisin qui travaillait à l’Electro réfractaire à Sorgues (ou au Pontet, je ne me souviens plus), il dégotta un soudeur capable de relier les deux tronçons du mât en un seul morceau (renforcés en plus par l’âme en fer).
C’est ainsi que se trouva résolu le premier problème : le Fireball étant désormais pourvu d’un solide mât, en un seul morceau, présentant juste une légère angulation en son milieu. Il était certes un peu plus lourd qu’à l’origine… mais enfin, les sept mètres étaient redevenus une pièce unique.
Restait la suite, à commencer par la bôme. La station-service Esso (qui accessoirement faisait office d’arrêt pour les cars Arnaud venant d’Avignon située sur la nationale à l’entrée du village et proche de notre ancien lotissement faisait également dans le commerce de la brocante. Le tôlier proposait à la vente des mâts en bois destinés selon lui à confectionner des rampes de balcon.
Pour 5 Francs de l’époque, un tronçon nous fournit de quoi produire une bôme fort acceptable qui, peinte en noir, avait de plus fort belle allure.
Restaient les voiles. Là encore, la revue de l’association nous permit d’acquérir un jeu de voiles Tasker, certes dépareillés mais assez potables. Je pus ainsi coller le numéro 9467 attribué par l’IFF dans la grand-voile dominée par le fier rond rouge, emblème de la série.
Pour l’accastillage, le magasin de Courtine me fournit les quelques taquets, filoirs, poulies et cordages nécessaires destinés à finaliser l’armement de base. Courtine c’était un plan d’eau au sud d’Avignon situé à la confluence de la Durance et du Rhône. À l’époque on y avait installé un semblant de port de plaisance, avec pontons et catways, un club de voile (Avignon Courtine Yatching Club) et un schipchandler.
Pour être complet, je me dois de préciser qu’au cours de l’année de terminale, j’avais réussi à trouver avec mon pote Dudule, un moyen de pratiquer la voile à peu de frais. La MJC de la Croix des Oiseaux (un quartier d’Avignon) y avait basé un vieux 420 que nous pouvions utiliser à volonté contre une modique cotisation annuelle. Le rafiot était passablement usé, les caissons fendus, les voiles plus proches de la robe de Madame Sarfati que d’un dériveur de régates mais baste… ça flottait.
Pour se rendre à Courtine c’était coton, je devais prendre mon vieux vélo (à 3 vitesses) retapé par mon père tandis que Dudule disposait d’un antique Solex, un des premiers modèles dont le son du moteur avait pour seule fonction d’accompagner d’un bruit harmonieux et encourageant le pédalage intensif du cyclomotoriste s’il souhaitait avancer. Les jours de Mistral, aller à Courtine était fastoche, revenir, une galère, le long du Rhône face au vent avant d’apercevoir les remparts de la cité papale et le pont Saint-Bénézet. Avec le vent du sud c’était pareil mais dans l’autre sens…
Nous étions en 1975, après trois ans le Fireball allait être mis à l’eau à Courtine.
Après avoir galéré pendant plus de 10 jours à tenter vainement de colmater les fuites du plancher haute pression de mon Yakkair one, j’ai pris un gros coup au moral quand toute la bande s’est décollée d’un coup…
Surement que je n’utilisais pas la bonne colle mais, je n’avais pas envie de recommencer fusse avec une colle bi composante. Donc, je me suis souvenu d’un post de Romarin sur le forum Kayak
Ni une ni deux, je fonce à Bricomachin et j’achète trois plaques de polystyrène extrudé (une plaque de trop…)
Et hop ! de retour à casa : décalque du plancher, découpe à la scie sauteuse et premier essai brut de décoffrage. Résultat : mon vieux Yakkair reprend vie !
Bon je vais fignoler, poncer les bords, peut être doubler et poser des fixations pour le siège. En tous les cas, une bonne solution pour réparer ces bateaux dont les planchers de rechange sont désormais introuvables.
Il fait trop chaud pour aller cuire sur l’eau, alors j’en profite pour réparer le plancher du Yakkair One.
Bic avait fait de très bons kayaks mais avec un défaut les colles des planchers et quilles finissent par lâcher. Bic m’avait déjà changé gracieusement les plancher et quille, oui mais le temps faisant son effet, le plancher est à nouveau à revoir.
Donc je traque les décollements, un par un, c’est long avec 24 h de séchage entre chaque opération…
J’ai utilisé la colle du kit de réparation Décathlon pour Paddle , de la colle monocomposante en tube achetée en magasin de bricolage et de l’Araldite.