La voile confectionnée à la hâte avec les moyens du bord c’est à dire de récupération avait sommes toutes donné satisfaction. L’objectif de disposer d’un gréement de propulsion pour les allures portantes était atteint.
Il restait à modifier quelques détails :
L’articulation de départ un tuyau de robinet de caravane,
Les mâts c’est à dire les cannes à pêche sont renforcés à la choucroute polyester à la base et terminés par un embout de latte
Enfin la voile elle même confectionnée avec de vieux ponchos avait tendance à se déchirer aux coutures, heureusement que le sparadrap de la boite à pharmacie italienne de Marie avait permis de rafistoler au fil des étapes !
Donc direction Lyon, « Le cri du Kangourou », magasin de cerfs volants où pour 16 € je me procure 2 m de tissu à spi orange et noir de quoi tailler une belle voile.
Ensuite après une découpe des laizes, Marie prend le relais pour coudre l’ensemble.
Gréement : Sur l’arrière je n’avais au départ placé que deux haubans et pas d’étai sur l’avant. Au premier essai l’ensemble était trop instable, le gréement oscillait et je devais donner de la quête sur l’avant. J’ai donc rajouté un étai double sur l’avant avec un fort sandow : résultat le gréement plié sur le plat bord se déploie d’un coup et se retrouve ensuite beaucoup plus stable.
La voile pliée se fixe sur le plat bord avec un des velcros servant à fixer les pagaies et ne gêne pas pour pagayer. Pour envoyer il suffit de lâcher le scratch et sblong ! Le gréement grâce aux sandows sur l’avant se met en place instantanément en position.
Ici sur le lac de St Victor près de St Etienne :