Navigations avec le Fireball
Voilà, ça y était, j’avais enfin mon bateau !
Et alors ?
Deux programmes de navigation nourrissaient mes projets, d’une part la croisière, d’autre part la compétition, la régate.
Concernant le premier, j’allais devoir patienter. Il me faudrait prévoir un navire un peu plus adapté à cet usage. En attendant, je continuais de dessiner des plans de voiliers hauturiers (nous évoquerons ceci un brin plus tard) …
Pour ce qui était de la compétition, j’étais en principe équipé ! Le Fireball était une véritable bête de course !
Une fois le bateau lancé, je m’étais efforcé de compléter et d’améliorer son équipement. Au début, en travaillant l’été et en gagnant quelques sous, je pus me payer un spi. Le top du top c’était le Mountifield tri radial. Ensuite, on installa un avaleur de spi.
J’accélère quelque peu le film, plus tard un ensemble complet mât, bôme, tangon, Z Spar vint remplacer les espars originaux. Je dois avouer que je parvins à revendre mon mât ressoudé et ma bôme en bois ! Par la suite, disposant de revenus fixes, un jeu de voiles Chéret se substitua aux Tasker d’origine qui étaient bien fatiguées.
Pour les déplacements, j’avais un sérieux problème. Longtemps je n’ai pas eu de voiture et les régates étaient rares à Courtine.
A cela s’ajoutaient le manque d’équipier régulier, un bateau peu compétitif malgré la qualité de sa construction mais surtout un défaut de compétences de son barreur…
Je ne devais jamais régater sérieusement en Fireball, hormis quelques épreuves par-ci par-là.
Cependant durant quelques années, du lycée aux débuts dans la vie active, je multipliais autant que faire se pouvait les navigations.
En mer, en méditerranée tout d’abord avec mes parents. Principalement à la grande Motte., une fois à Toulon. Plus tard sur l’océan avec celle qui était devenue mon épouse, Marie. Un été nous avions pu rallier et naviguer à Douarnenez en Bretagne grâce à notre voiture, une poire !
Sur les plans d’eau intérieurs après Courtine, à Neuvic en Corrèze, sur la Loire sur le barrage de Villerest, sur le lac de Guerlédan en Bretagne intérieure et surtout au Grand Large à Lyon…
Ce bateau a navigué ainsi durant plusieurs années. Il a accompagné les premiers temps de ma vie d’adolescent puis d’adulte. Celle-ci a beaucoup fluctué. Je ne m’étendrai pas ici sur tous ses développements, disons simplement que j’allais assez vite entamer un parcours professionnel qui allait me conduire hors de France durant de longues années. Pour ceux que cela intéresserait, j’ai raconté tout ça dans un livre.
Pour autant d’autres bateaux n’allaient pas tarder à arriver.
J’ai toujours conservé le Fireball. Actuellement il est en cale sèche dans mon garage en attendant une restauration que j’espère prochaine…
Il est temps de passer à la suite… c’est à dire à la taille supérieure !
Tu es donc le troisième fireballiste que je connaisse qui est passé du Fireball au voile-aviron ou …au canoë à voile.
Oui ! cher Fred, mais attends la suite, tu vas voir, il y a eu des étapes (et des Etap…) avant d’en arriver aux canoés à voile et au Skerry !!!
vraiment sympa à lire…et après?
meilleures voeux!
Bonjour Benoît, Merci pour tes vœux, bonne année à toi également ainsi qu’à tous les tiens. La suite arrive, patience ! D’autres bateaux un plus gros et d’autres plus petits ne vont pas tarder à pointer leur étrave ! Je viens de me lancer dans un long récit !