Descendre le Rhône de Vernaison à la mer.

Le Rhône est le seul de nos grands fleuves qui permette de relier les hautes montagnes des Alpes à la mer Méditerranée avec un canoë ou un kayak.

L’aventure de la descente du fleuve débute en Suisse sur ce qui n’est encore  qu’un torrent alpin… Après la traversée du lac Léman,  le Rhône entre en France et son cours se poursuit jusqu’à Lyon.

Son cours est encore en partie sauvage… c’est à dire naturel, peu propice à la navigation commerciale mais c’est ce qui fait son charme et son attrait !

De la capitale des Gaules à la grande bleue, à travers la vallée du Rhône puis la Camargue, la navigation avec une embarcation légère prendra différentes formes alternant fleuve sauvage, couloir de navigation commerciale, traversées de grandes agglomérations et cheminement au milieu de campagnes agricoles ou de réserves naturelles.

Pour relier Lyon à la mer il faudra franchir de nombreux obstacles, barrages et écluses mais tout est fait pour faciliter cette navigation. Le fleuve aménagé par Compagnie Nationale du Rhône, la CNR,  pour la production d’énergie électrique, la navigation commerciale et la régulation de son cours permet également à de modestes embarcations d’emprunter son cours.

Encore faut il respecter un certain nombre de règles tant au niveau de la navigation que de la préservation des zones naturelles protégées. Sur le Rhône on peut tout aussi bien croiser un gros navire fluvio-maritime qu’un castor !

Sur cette voie navigable empruntée depuis l’antiquité, le voyage vu du fleuve permet la découverte de richesses historiques, archéologiques que la traversée rapide par l’autoroute ou par le TGV « zappe » à vitesse grand V !

Cette modeste page, très imparfaite, résulte des observations de passionnés qui naviguent sur ce fleuve afin de  vous permettre de partager leur merveilleux terrain  de jeu, d’exploration et de découvertes.

Le programme est immense ! Sport, balade, tourisme, culture, histoire, gastronomie … Tout est réuni sur ce fleuve pour vous emporter vers un voyage et un aventure à la portée de tous avec un tout petit bateau … un kayak !

Alors, à vous de partir à la découverte nonchalante du fleuve !

Le Rhône est un fleuve vivant, les conditions de navigation peuvent changer rapidement au fil du temps, de la météo… Comme dans toute navigation il convient d’aborder la chose avec prudence et rechercher toujours une information récente auprès des autorités compétentes !

L’aménagement du Rhône est constitué de barrages et de barrages écluses.

Généralement le principe est le suivant : un premier barrage coupe le cours naturel du Rhône et une déviation canalisée double le cours du fleuve. C’est cette voie qui est empruntée par les navires de fort tonnage. Des écluses à grand gabarit sont aménagées pour le franchissement des barrages construit sur la voie navigable.
L’éclusage est interdit pour les canoës et les kayaks qui devront emprunter le cours naturel du fleuve.

Pour franchir  les barrages des aménagements sont prévus (cales) signalés par de  grands panneaux le long de la berge.

Les « lônes » sont des bras secondaires où il est parfois possible de s’aventurer en kayak à condition qu’elles ne se situent pas dans une zone naturelle protégée.

Ainsi donc la descente du Rhône est ponctuée d’embarquements, de débarquements  et de portages du kayak qui imposent de s’équiper d’un solide chariot de transport… Le portage le plus long à Donzère dépasse le kilomètre…

Un bon chariot est nécessaire !
Le parcours de Vernaison à la mer

Alors en route : départ !

Pour qui souhaiterait effectuer une descente de Lyon à la mer je conseille de commencer le parcours au sud de Lyon.

La mise à l’eau se fera à 15 km au sud de Lyon pour éviter le passage de l’écluse de Pierre Bénite. Nous partirons donc de Vernaison sur le vieux Rhône.

Nous partons du principe que le départ est accompagné et que le problème du gardiennage de la voiture ne se pose pas …

La mise à l’eau est aisée depuis une cale, autrefois la ville comptait trois ports !

La navigation commence donc dans l’ancien cours du fleuve et longe sur la rive gauche l’île de la Table Ronde, première des réserves naturelles que nous allons côtoyer ou traverser.

Le long de l’île de la Table Ronde

Nous rejoignons ensuite le canal de navigation et c’est l’occasion de croiser les navires marchands : péniches au gabarit Freycinet ou de plus gros tonnage : « péniches du Rhône », convois poussés et même des bateaux navigant à la fois en mer et sur les fleuves ainsi nommés « fluvio maritime ».

Prudence donc ! Nous veillerons à ne pas gêner les manœuvres de ces mastodontes.

Partis direction sud ouest, le cours prend une direction sud est au niveau de la traversée de Givors.

Passage au sud de Givors

Après Givors le fleuve est longé par l’autoroute A 7 … bruit de la circulation…

Au niveau de Vienne nouveau coude direction sud est. La ville de Vienne mériterait un arrêt touristique, les paquebots touristiques ne s’y trompent pas et sont nombreux amarrés sur les quais.

Pas de difficultés sur cette première partie si ce n’est en cas de vent du sud un clapot qui peut s’avérer très fort, limitant voir empêchant toute progression à la pagaie… Il n’est pas rare de croiser alors des planchistes et même des kites !

Enfin après 23 km c’est l’arrivée au premier obstacle : l’écluse de Vaugris ou il va falloir débarquer.

Premier obstacle : barrage de Vaugris 

Après la mise à l’eau à Vernaison voici que se présente le premier des obstacles qui jalonnent le cours du Rhône : nous arrivons à l’écluse de Vaugris au sud de Vienne.

Pas de choix de navigation : l’écluse barre le cours du fleuve donc pas de bras mort ou de canal pour la suite…

Comme toujours de grands panneaux bleus indiquent la cale de sortie pour les kayaks et canoës.

Panneaux

Celles ci sont particulièrement raides mais c’est jouable… Entre les deux cales il faudra porter sur 470 m environ.

Portage de l’écluse de Vaugris

Vue de la cale de débarquement :

Débarquement
Débarquement

Et voici la cale d’embarquement après l’écluse :

Embarquement

Parcours du barrage de Vaugris à Saint Pierre de Boeuf

Après la remise à l’eau nous sommes partageons toujours le fleuve avec le trafic de la navigation commerciale et de plaisance : prudence !

Une partie du trajet en vidéo :

(en 2010 en Kayak )

Sur la rive droite, direction sud ouest,  nous passons à côté du château d’Ampuis. Puis, toujours sur la même rive, c’est la réserve de l‘île du Beurre.

Beurre … Ici c’est un ancien nom qui désignait le castor ! Attention il n’est pas permis de pénétrer dans les lônes (les bras du fleuve) qui pénètrent dans la réserve.

Après un coude nous arrivons ensuite à Condrieu sur la rive droite et les Roches de Condrieu sur la rive gauche.

Deux campings se trouvent sur la rive droite  Camping des pêcheurs et les Rives de Condrieu

Puis direction sud, sud ouest direction le barrage de Saint Pierre de Boeuf.

Attention en cas de vent de sud très fort clapot (vent contre courant…)

Arrivée sur Saint Pierre de Boeuf : attention navigation réglementée !

Arrivé au barrage de St Pierre : deux options :

– 1 passer par le cours du vieux Rhône comme nous y invitent les panneaux de signalisation.

  • 2 passer par le canal et l’écluse de Sablons.

Problème … la navigation sur le cours du vieux Rhône est interdite dans la réserve de l’île de la Platière !

Pour éclaircir ce problème j’ai donc interrogé le conservateur de la réserve et la CNR, voici leurs réponses

Tout d’abord la réponse du parc  (mail du 6 juin 2013) :

Bonjour,

La réglementation de la réserve naturelle prévoit en effet une zone où toute navigation est interdite pour créer une zone de quiétude pour la faune, principalement les oiseaux d’eau, mais également la loutre. Même si le kayak ou le canoe est effectivement un engin silencieux, la seule présence d’une embarcation avec une personne sur le fleuve, et encore plus sur une lône, suffit à provoquer l’envol des oiseaux. Or le site sert de halte migratoire et de site d’hivernage pour un grand nombre d’espèces. Les migrateurs en halte doivent pouvoir s’alimenter abondament pour reconstituer leur réserve d’énergie pour poursuivre leur chemin (certaines espèces acomplissent une migration de plus de 5 000 km entre la toundra arctique où elles nichent et l’afrique subsaharienne où elles hivernent). Les hivernants fonctionnent eux sur un mode d’économie de leur réserves. Dans les 2 cas tout envol provoqué par un dérangement est une dépense énergétique inutile et un temps qui n’est pas consacré à l’alimentation dans le cas des migrateurs.
Les sentiers de découverte ont été organisés de manière à passer à distance des secteurs les plus sensibles au dérangement et le plus souvent le fleuve et ses berges sont séparés du cheminement piéton par un écran végétal. De ce fait, le passage des piétons sur les sentiers ne provoquent pas d’envol sur les secteurs les plus sensibles.

Je précise que cette interdiction de navigation  est accompagnée d’une exception pour les embarcations légères en transit. La voie navigable est bien le canal de dérivation, qui est toutefois interdit aux embarcations légères non éclusables (canoe, kayak, barque) qui de ce fait doivent emprunter le vieux Rhône. Cette exception de transit concerne les embarcations se présentant à l’amont du barrage de St Pierre de Boeuf et se rendant au delà de la restitution canal/vieux Rhône (ou vice versa mais il est peu courant que ce type d’embarcation remonte le fleuve). A l’inverse, une descente du vieux Rhône de l’aval du barrage à Sablons/Serrières ne constitue pas du transit et est donc visé par l’interdiction.

Je vous joint à titre d’information l’arrêté inter préfectoral qui fonde cette réglementation.

J’espère vous avoir apporter les informations souhaitées et compte sur votre compréhension pour participez à la conservation de la faune en respectant cette règle. Le secteur du vieux Rhône autorisé à la navigation permet de belles découvertes. La partie du Rhône comprise entre le seuil de Sablons/Peyraud et Andance présente également un paysage agréable, propice à une découverte en canoe/kayak, tout en ayant une sensibilité moindre vis à vis de la faune.

Cordialement

Bernard PONT
Conservateur
Association des amis de l’île de la Platière
Ferme des Oves
38550 PEAGE DE ROUSSILLON
Tel : 04 74 84 35 01

avec une précision  (du 7 juin 2013) :

Bonjour,

Quelques compléments :

signalisation sur le terrain à l’aval du plan d’eau de la zone de loisirs : il y a sur chaque rive environ 100 m à l’aval de la digue un panneau de 1×1 m de signalisation reglementaire nautique  » sport barré ». C’est effectivement insuffisant

Vous avez bien compris la réglementation. La possibilité de passage en transit est donnée par l’article 1 :  » la navigation de plaisance en transit s’exerce dans les mêmes conditions que la navigation commerciale ». Ce qui veut dire les embarcations éclusables passent par le canal, les non éclusables par le vieux rhône.

Impact de la navigation : pour certaines espèces d’oiseaux, un seul kayak silencieux suffit à provoquer l’envol….

Le franchissement du seuil de Peyraud Sablons est effectivement peu simple. A ma connaissance il n’y a pas de cale à l’amont, seulement à l’aval. Je n’ai pas connaissance d’une interdiction, mais à préciser avec la CNR….
Et voici l’avis de la CNR  (mail du 11 juin 2013) :

Bonjour

Vous trouverez ci-dessous l’examen des différentes solutions qui existent pour naviguer en canoë entre le barrage de Saint Pierre de Bœuf et Serrières.

1. Le canoë s’engage dans le canal usinier (bases réglementaires : RGP + RPP)
Le navigant d’une embarcation non motorisée doit alors gagner la terre ferme à l’amont de l’écluse pour se remettre à l’eau à l’aval (utilisation des rampes de mises à l’eau).
NB : cet itinéraire présente des risques, notamment en cas de rencontre de proximité avec des convois poussés imposants dans le canal ; il convient donc pour les embarcations de type canoës de naviguer entre la berge et le chenal navigable (c’est-à-dire en-deçà de 20 mètres depuis la berge)

2. Le canoë transite depuis Saint-Pierre-de-Bœuf jusqu’à Serrières par le Vieux Rhône (bases réglementaires : arrêté inter préfectoral du 12/03/1990)
Le navigant doit gagner la terre ferme à l’amont du barrage depuis une rampe d’accès en rive droite puis se remettre à l’eau à l’aval du barrage par une autre rampe d’accès.
La navigation dans le vieux Rhône expose le canoéiste aux risques dus à la présence du barrage, qui peut induire des mouvements de plan d’eau. Le Rhône peut subir des variations de niveau lors d’opérations d’exploitation des ouvrages CNR ou en période de crues.
Si le périmètre de la réserve naturelle de la Platière emporte interdiction de toute navigation des embarcations motorisées dans le Vieux Rhône (depuis l’aval du barrage de Saint-Pierre-de-Bœuf jusqu’au PK 56.500), le transit des embarcations non motorisées (barques, canoës, kayaks) est possible. En revanche, il est interdit de venir « faire des ronds » dans le Vieux Rhône entre l’aval barrage et le PK 56.500. Du PK 56.500 au PK 58.300, la navigation de plaisance est à nouveau autorisée (puisque l’on quitte le périmètre de la réserve).
! Cet itinéraire de transit présente un risque à l’aval de Serrières, en cas d’approche du seuil de Peyraud situé au pk 60.500.
Sur l’eau et dans le sens amont vers l’aval, le seuil n’est pas clairement décelable et le risque existe que les embarcations légères qui s’en approchent se trouvent ensuite trop proches pour l’éviter. Le franchissement du seuil en embarcation est dangereux (risque de retournement etc constaté sur des ouvrages similaires).
Les possibilités de rejoindre la terre ferme sont pour l’amont en rive gauche : un appontement , quai du Rhône à Sablons (PK 59.800) ou bien un ponton et une rampe (PK 60.150); à l’aval, une rampe à bateaux est existante en rive gauche (PK 60.650) mais actuellement encombrée par la végétation.

Compte-tenu de ces éléments, l’itinéraire n° 1 serait à privilégier.

Dans l’espoir de vous avoir répondu,

Cordialement,

Gladys PAVADAY
Ingénieur coordination concession

Compagnie Nationale du Rhône
2, rue André Bonin – 69316 Lyon Cedex 4
04 72 00 69 69

Conclusion ! le passage par le cours du vieux Rhône n’est autorisé (toléré) que pour les seuls bateaux en transit : pas de navigation à la journée !

Il conviendra de se faire le plus discret possible pour perturber au minimum la faune sauvage dans la réserve.

VARIANTE : Pour ceux qui auraient manqué le barrage ou pour ceux qui ne voudraient à aucun prix déranger les oiseaux, il est possible d’emprunter le canal… On évitera également le seuil de Peyraud.

Pour cela laisser le barrage à droite et continuer par la gauche pour emprunter le canal.

Le fleuve canalisé.
… tandis que le vieux Rhône ressemble à ceci …

L’alternative consiste à emprunter le bras canalisé du fleuve qui débouche sur l’écluse de Sablons. Le parcours est beaucoup moins intéressant puisque nous avons à faire à une navigation dans un véritable canal… Néanmoins le passage de l’écluse s’effectuera par un portage d’environ 800m.

Cale en amont de l’écluse :

Cale en aval juste après l’écluse : la pente est raide !

Passage du seuil de Peyraud

Si vous privilégiez la descente par le vieux Rhône, après la traversée de la réserve de la Platière, nous arrivons sur Serrières.

Mais attention après le pont que l’on ne peut louper avec sa couleur bleue un piège nous attend…

Le pont de Serrières

En effet si le cours est si large, si calme c’est que le seuil de Peyraud est au bout ! Attention on ne voit rien avant d’être dessus. Pas de panique il suffira de serrer la rive gauche et de débarquer

Bien repérer le bâtiment en bois :

Repère

et surtout le ponton avec les deux gros piliers :

Le ponton avec les piliers

et la cale est juste après :

On voit le bâtiment en bois
On sort le bateau ici …

Portage sur 550 m environ ; on passe devant le seuil.

Le seuil en question ….
Et au delà , une belle rampe pour remettre à l’eau en toute sécurité
La cale de remise à l’eau et derrière on voit le seuil

Un bon coin pour un bivouac

Situé au confluent du canal après l’écluse de Sablons et le vieux Rhône et après le barrage de St Pierre de Boeuf et le seuil de Peyraud on trouve un lieu idéal pour un bivouac.

Venant du vieux Rhône il suffira de remonter le canal sur quelques dizaines de mètres après la pointe.

le « confluent »
Le coin de bivouac vu de la rive gauche (côté canal) : une belle plage pour aborder
bivouac
A gauche le cours du vieux Rhône, à droite le canal que l’on remonte sur quelques mètres (attention aux rochers à moitié immergés).
Idéal pour planter la tente !

Nouvel obstacle dans la descente du Rhône : le barrage d’Arras (avec une variante à éviter : l’écluse de Gervans).

Pour le barrage pas de problème les cales sont bien annoncées et le portage nous permettra de nous dégourdir les jambes sur une distance de 600m environ.

Portage du barrage d’Arras

Une petite surprise … Il faudra faire attention aux moutons qui sont parqués sur les berges et qui contribuent à leur entretien : donc on referme bien les barrières !!!

Attention aux moutons !
Bien refermer la barrière (les rouleaux sont également censés empêcher le passage des brebis…)
Voici la cale pour le débarquement avant le barrage
La cale était un peu encombrée ce dimanche 26 mai 2013…
Et une belle cale pour remettre à l’eau dans le vieux Rhône…
Le barrage. beaucoup de bouillon mais cela se calme rapidement …

Pour ceux qui auraient loupé la sortie au barrage et se seraient engagés dans le canal il faudra aller jusqu’à l’écluse de Gervans…

Le canal et le vieux Rhône …

Le problème de l’écluse de Gervans c’est que s’il y a bien une cale pour débarquer, le ré embarquement est plus délicat … pas de cale, il faut gagner la berge du vieux Rhône après un portage de plus d’un kilomètre…

Cale de débarquement… jusque là ça va !
Mais ensuite portage sur 1200 m environ …
Pour remettre à l’eau dans le vieux Rhône
… en espérant qu’il n’y aura pas de pêcheur à ce moment !

Barrage de la Roche de Glun

La cale est bien encombrée mais un kayak passe … par le côté !
Chemin de portage
Remise à l’eau
Remise à l’eau dans un havre de verdure …
Remise à l’eau …

Barrage de Charmes sur Rhône

Passage du barrage de Charmes sur Rhône :

Les panneaux de signalisations indiquent une cale sur la pointe à droite du barrage. La sortie par celle ci imposera de traverser le barrage sur la route.

Il existe une autre cale sur la rive gauche qui évite ce transit, le portage sera de 600 m environ.

Cale sur la droite du barrage : la sortie par ici nécessitera de traverser le barrage.
De préférence utiliser la cale située sur la rive gauche
La cale et le chemin en direction du barrage
La cale de remise à l’eau
Remise à l’eau (ici le niveau de l’eau est assez élevé)
Attention le niveau de l’eau peut varier rapidement … prudence !
Le barrage …

Barrage du Pouzin

Débarquement
Chemin de portage
et remise à l’eau …

Barrage de Rochemaure

Débarquement au barrage de Rochemaure
Chemin de portage… le long de la rive droite
Arrivée sur la route qui traverse le barrage au loin on distingue le panneau de signalisation qui indique la cale de remise à l’eau
et cale de remise à l’eau toujours sur la rive droite

Barrage de Donzère

Une petite cale sur la rive gauche raccourcit le portage et évite de traverser le barrage. Malheureusement elle est en partie obstruée par une glissière de sécurité en haut qui gèle ,’accès au chemin.

La glissière en haut gène l’accès à la route…

Sur l’autre rive (droite) on distingue l’autre cale

Cale sur la rive droite, bien dégagée, indiquée mais qui imposera un portage plus long et de traverser le barrage…
et remise à l’eau : sans difficulté mais avec un fort courant au début qui se calme vite en descendant…

Barrage de Caderousse

Une petite cale sur la rive gauche raccourcit le portage et évite de traverser le barrage. Malheureusement elle est en partie obstruée par une glissière de sécurité en haut qui gèle ,’accès au chemin.

La glissière en haut gène l’accès à la route…

Sur l’autre rive (droite) on distingue l’autre cale

Cale sur la rive droite, bien dégagée, indiquée mais qui imposera un portage plus long et de traverser le barrage…
et remise à l’eau : sans difficulté mais avec un fort courant au début qui se calme vite en descendant…

Barrage de Sauveterre

barrage_sauveterre

Barrage de Vallabrègue

La cale de sortie et le début du chemin de portage
Le barrage de Vallabrègue
La cale de remise à l’eau après un long portage !
Le barrage vu de la cale d »embarquement

Seuil de Beaucaire

Dernier obstacle avant la mer !

Vue de la rive droite, les cales pour passer sont sur la rive opposée

Pour ceux qui ne souhaiteraient effectuer qu’une balade sur le Rhône en Camargue par le petit ou le grand Rhône, il est possible de partir du camping Tartarin, idéalement situé au bord du Rhône.

A partir de Tarascon aucune écluse ou barrage d’ici à la mer ….

Voici des informations fournies par Marcel Ranvier 

INFO PRATIQUES 2

Campings situés en bordure ou proches du Rhône :

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INFO PRATIQUES 2

Des informations importantes sur l’état du fleuve, les débits, l’état de la navigation …. Incontournable !

 En 2008 l’expérience acquise pendant plus de 15 ans sur le droit de l’eau et la résolution des conflits d’usage a permis à la FFCK de réaliser en collaboration avec le cabinet JED un mémento juridique à destination de ses adhérents, de ses partenaires et également du grand public, dans un esprit de partage des connaissances.

Créée en 1933, la Compagnie Nationale du Rhône a reçu de l’Etat en 1934 la concession du plus puissant fleuve français pour l’aménager et l’exploiter selon trois missions solidaires : production, navigation, irrigation et autres usages agricoles.Concepteur et exploitant des centrales hydroélectriques, barrages et écluses du Rhône, la CNR a également réalisé sur le fleuve des sites industriels et portuaires, des ports de plaisance, des haltes nautiques et des zones de loisirs.Suite à la libéralisation du marché de l’énergie en France (loi du 10 février 2000), elle retrouve son statut d’origine de producteur indépendant d’électricité et fait son entrée sur le marché de l’électricité en avril 2001.1er producteur national d’énergie 100 % renouvelable et 2e producteur français d’électricité, la CNR mène un important programme de diversification de ses sources de production d’énergie renouvelable, destiné à accompagner sa croissance.Cette politique s’inscrit en cohérence avec les orientations du Grenelle de l’environnement. Elle se fixe des objectifs ambitieux de développement d’actifs (augmentation de la capacité de production de 2000 MW en 2015), en particulier dans l’hydraulique, l’éolien et le photovoltaïque .Son expérience acquise sur le Rhône lui permet de proposer également des prestations en ingénierie fluviale et hydroélectrique en France et à l’international.
Adossée au groupe GDF SUEZ, la CNR place le développement durable au cœur de sa stratégie.La CNR est certifiée ISO 9001 version 2008 pour les activités : ingénierie, sûreté hydraulique, gestion de la voie navigable, production, commercialisation et négoce d’électricité, participation au développement d’actions environnementales et pilotage des Missions d’intérêt général.
La CNR est également certifiée ISO 14001 management environnemental sur l’ensemble de ses actvités sur la vallée du Rhône, hors zones portuaires et d’actvités et hors ingénierie. 

Le Plan Rhône est une démarche unique et transversale visant l’ensemble de la relation entre le fleuve,sa vallée, son territoire et ses habitants. Ce site internet vous invite à découvrir autour des six volets structurants, les initiatives des différents acteurs en termes de culture et patrimoine, inondation, qualité des eaux et biodiversité, énergie, transport fluvial et tourisme… 

La Maison du fleuve Rhône est un pôle de compétences et de ressources unique en France. Elle a pour vocation derendre intelligibles auprès des citoyens, des décideurs et des acteurs territoriaux les relations entre société et fleuve (économie, environnement, culture et société) pour le faire advenir comme « bien commun ».Labellisée « Ethnopôle » par le Ministère de la Culture et de la Communication, la MDFR est également accréditée « ONG pour la convention du patrimoine culturel immatériel » par l’UNESCO. 

INFO PRATIQUES 2

De la descente complète du fleuve ou seulement de la navigation sur certains tronçons, nombreux sont les témoignages et les récits.

N’hésitez pas à rajouter le vôtre !

Descente de la Saône et du Rhône :Nous avons décidé de descendre la Saône et le Rhône de Chalon sur Saône à Arles il y a déjà trois ans. Le but était de relier Chalon sur Saône à Arles ce qui représente 425 km et ce à la seule force des bras.
Ce défi est purement personnel, pas d’association, comme on a pu nous le demander en chemin.
Nous avions une fiche de route qui nous permettait de savoir où nous nous trouvions et de prévoir les lieux de bivouac et de ravitaillement.
Ce site est présenté comme un carnet de bord. Il raconte notre aventure au jour le jour. Nous avons sélectionné pour vous nos plus belles photos. 

La descente du Rhône en kayak de Ben et JB

(Un récit de 2010 )

Le récit d’Ours sur forum kayakDescente du Rhône de la Saône à la mer en 2011 (en deux fois) 

Le récit de RikkouUn très beau récit, très agréable à lire. (en 2013)  De Champagneux à Port de Groslée Récit d’une belle balade hivernal sur un tronçon d’une petite vingtaine de kilomètres.

7 réflexions sur « Descendre le Rhône de Vernaison à la mer. »

  1. Merci pour toutes ces informations très utiles! Et pour l’eau potable, quels sont les possibilités pour se réapprovisionner le long du Rhône ? Merci encore

    • Ah ! l’eau potable ! C’est frustrant d’avoir beaucoup d’eau sous le kayak et de devoir stocker et transporter de l’eau potable ! J’avoue que j’ai un filtre Katadyn mais je ne l’ai jamais utilisé ! En fait on trouve de l’eau dans les villages, chez les particuliers et dans les magasins. Sur le Rhône (entre Lyon et la mer) ce n’est pas trop difficile de trouver des points d’eau.

    • Bonsoir Monsieur.

      Je me présente je m’appelle Léo-Paul, je suis étudiant en kiné.
      J’ai eu cet été, après la découverte qu’une rivière non loin de chez moi pouvait m’emmener à la méditerranée. (par quelques rivières, la Saône puis le Rhône), de descendre direction la mer depuis ma ville natale.
      Je suis encore dans le flou par rapport au type d’embarcation à prendre, le temps que peut mettre se périple à s’effectuer, si je dois prendre une voile ou non… Etc.
      Aussi je me demandais où pourrais je vous contacter pour discuter plus amplement de cela.
      Si vous êtes d’accord évidemment.
      Si vous avez connaissance de personnes vers qui je pourrais me tourner pour avoir réponses à mes questions, je suis preneur !
      Je vous remercie de l’attention portée à ma demande.

      Cordialement,
      Léo-Paul Farizon.

  2. Bonjour, merci pour toutes les informations !
    Avez vous une durée approximative du nombres de jours nécessaires pour réaliser cette aventure ?
    Merci par avance
    Cordialement
    Bastian

    • Bonjour,
      Tout dépendra de la météo : en cas de vent du sud, la descente est difficile voir impossible. Lyon/la mer me semble possible en environ une semaine.
      Cordialement – marc

  3. Bonjour
    On a descendu le Rhône de Lyon confluence aux Saintes Marie de la mer en 2017, il nous a fallu une petite semaine en kayak gumotex solar
    Nous étions 4, avec les mêmes kayaks en autonomie

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